Avril 1932. Les soucis mondiaux s'étendent.
 
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 A l'école Louis Pasteur

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MessageSujet: A l'école Louis Pasteur   A l'école Louis Pasteur EmptySam 17 Sep - 12:14

L’école primaire du village avait été entièrement reconstruite après le vaste incendie du mois de juin, néanmoins, tout avait été reproduit presque à l’identique, comme une preuve de plus que le village n’avait pas été abattu et était capable de renaître, littéralement, de ses cendres. L’école comportait plusieurs petits bâtiments et un réfectoire, tous en pierre apparente avec une charpente en bois et les tuiles rouges de la région recouvrant les toits. Les structures étaient entourées d’un mur de pierre assez haut pour que les enfants ne puissent pas l’escalader pour jouer et se faire mal. La cour comportait quelques bancs de bois, des arbres et un grand coin réservé au potager, que les enfants entretenaient eux-mêmes, apprenant ainsi l’importance de prendre soin des légumes et fruits si on voulait ensuite avoir quelque chose dans son assiette, les cultures à respecter. Tous les enfants portaient des blouses par-dessus leurs vêtements, grises foncées pour les garçons et plus claires pour les filles, chacun devait avoir des souliers propres, une tenue correcte, les cheveux attachés pour les filles et une attitude correcte. Une école publique, la seule du village, qui se fondait dans la masse et respirait la normalité par tous les pores.

Une normalité rassurante pour Sarah, surtout après la débandade qu’elle avait connu à Sainte Famille, où aucune règle de bienséance n’était respectée et où tous les élèves faisaient preuve d’un profond manque de respect envers le corps enseignant. Ce n’en était que d’autant plus honteux puisque cet établissement appartenait pourtant au parc des écoles privées, qui se targuaient d’être sérieuses et droites sur de nombreux principes. L’école primaire Louis Pasteur était bien plus sérieuse et ordinaire dans son fonctionnement, il suffisait d’y entrer pour le réaliser. Ce matin-là, lorsque Sarah arriva, elle vit deux instituteurs au portail qui accueillaient les enfants et leurs parents, ainsi que le directeur qui lui serra la main en lui disant de le suivre. Il devait y avoir peut-être bien 200 enfants scolarisés ici, voire plus, étant donné qu’il n’y avait pas d’autres écoles primaires dans le village. En passant par l’accueil, elle vit un portrait de Louis Pasteur, qui avait donné son nom à l’école, ainsi que les dates de naissance et de mort en-dessous sous une petite plaque dorée, portant aussi son nom.

Le directeur la fit entrer dans son bureau, une pièce assez grande, sobre mais élégante. Sarah le remercia lorsqu’il fit signe de s’asseoir, posant son sac à main au sol près du chaise. Ce matin-là, après avoir déposé son fils chez sa nourrice, elle s’était apprêtée comme il le fallait. Les cheveux attachés avec soin et relevés en chignon, une longue robe très droite, des chaussures noires à talons, légèrement maquillée. Le directeur vint s’asseoir à son tour, se présentant, monsieur Gaillet, dirigeant l’école Louis Pasteur depuis maintenant une dizaine d’années et donc à la recherche de trois nouveaux enseignants depuis le départ en retraite de ses collègues. Il commença par lui présenter plus en détails son établissement, parlant des enfants, de l’esprit qu’on cherchait à leur inculquer, des règles d’éducation, du devoir et respect des adultes, toutes ces règles de conduite et de comportement formant la fierté de l’Éducation Nationale et faisant ainsi des enfants de futurs adultes respectueux des autres et de leur patrie. Un dernier point qui avait repris bien de l’importance depuis la Grande Guerre, par ailleurs.

M. Gaillet – Vous avez donc travaillé comme professeur de mathématiques au pensionnat de la colline, c’est cela ? Pourquoi en être partie ?

Sarah – J’y ai souffert de nombreux problèmes et je n’étais plus en accord avec la direction sur de nombreux points. Les valeurs éducatives se perdaient, le respect pour les enseignants aussi, cette école était devenue… Je ne trouve pas les mots adéquats, je peux simplement dire que ce n’est plus un endroit sain pour y éduquer de jeunes gens. A la fin de l’année scolaire, en juin 1931, même la plupart des professeurs considéraient comme normal que des enfants fassent la loi eux-mêmes, perturbent sans cesse les cours et le bon déroulé de la vie quotidienne, ne sévissant plus jamais pour quoi que ce soit.

M. Gaillet – Il est vrai que ce pensionnat n’a plus guère une réputation reluisante.

Sarah – Pour ma part, je considère que chaque individu sur cette terre a une place bien défini et que lutter sans cesse contre les valeurs de ma société ne peut rien apporter de bon. C’est pour cela que je cherche une place dans une école où les vraies valeurs sont mises en avant. Et non pas une école où on laisse les enfants se comporter en maître absolu et ne jamais punir les bêtises sous prétexte que ce sont de pauvres enfants qui ne font que s’amuser. Il y a des limites à ne pas franchir et une éducation saine passe par un encadrement ferme. C’est ainsi que je considère les choses.

Il était vraiment heureux de trouver une école qui adhérait enfin aux valeurs sûres de l’éducation. Sarah se promit de faire une petite fête avec Adrien ce soir afin de fêter son embauche. Elle discuta encore un moment avec le directeur avant de signer son contrat, partant ensuite avec lui pour visiter les installations de l’école. Une nouvelle page se tournait, à présent, loin de cette effroyable école et tous les problèmes qui s’y trouvaient, venant des élèves comme de la plupart des professeurs. A un moment, le directeur s’excusa cependant, devant régler une affaire urgente avec un fournisseur. La jeune mère lui sourit et parcourut la petite bibliothèque en l’attendant, regardant un peu ce qui était proposé aux enfants. C’était l’heure de la récréation du matin, les enfants revenaient crier et courir dans la cour en jouant, se défoulant vivement avant de reprendre les cours. Voyant qu’un des enfants, dans la bibliothèque, avait de la peine à attraper le livre voulu car il était trop haut sur le rayonnage, Sarah s’avança et le lui donna, avec un petit sourire. Un coup d’œil à la couverture l’informa rapidement, c’était un livre portant sur les contes et légendes dans divers pays.

Sarah – Tu t’intéresses aux contes ? lui demanda-t-elle gentiment. Tes parents t’en lisent parfois le soir ?
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Anonymous Invité
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MessageSujet: Re: A l'école Louis Pasteur   A l'école Louis Pasteur EmptyLun 26 Sep - 12:12

La journée de classe avait débuté par une dictée, dès huit heures ce matin. Un exercice qui n'était que peu affectionné par Lucas, comme par très peu d'élèves de sa classe. L'orthographe et lui, ce n'était pas une très grande histoire d'amour. Il avait beau aimer lire, il ne retenait qu'avec difficulté l'écriture des différents mots et n'aimait pas beaucoup écrire. Un silence d'or régnait dans la classe pendant qu'ils recopiaient soigneusement la petite histoire contée à haute voix par leur maître. Le grattement des plumes d'acier sur le papier s'élevait en un bruit continua auquel on finissait par s'habituer, à force de l'entendre, couplé aux respirations des élèves et ponctué, de temps à autre, d'un soupir discret à la venue d'un mot compliqué. Lucas fit de son mieux, s'appliquant sur sa rédaction, tout en sachant qu'elle ne devait pas valoir bien chère, de toute manière. Son maître lui rendait toujours ses dictées très rouges avec une mauvaise note, en lui répétant de faire plus d'efforts que ça. Il en faisait ! Il demandait toujours de l'aide pour faire ses devoirs et se faire expliquer les mots compliqués, ça ne suffisait juste pas... Le petit garçon trouvait surtout ça très frustrant, il avait beau lire et travailler, ça ne changeait rien du tout, il travaillait pour rien, donc. A vous dégoûter de l'apprentissage du Français.

Après la dictée, ils passèrent sur une leçon de géographie, étudiant les fleuves de France. Chacun prit sa carte vierge pour tracer les longs fleuves aux bons endroits, avec soin. Voilà déjà une matière beaucoup plus intéressante et plaisante aux yeux de Lucas, qui aimait beaucoup s'imaginer marcher dans les paysages qu'il voyait dans son livre de géographie, se représenter les régions de France en les localisant sur une carte ou s'interroger sur les coutumes de chacune d'entre elles. On pouvait voyager en restant chez soit, c'était magique ! Cela prit toute l'heure jusqu'à la récréation. Comme d'habitude, Lucas se retrouva seul dans la cour, évitant le groupe de garçons qui jouait au foot et qui lui envoyaient souvent la balle en pleine tête juste pour se moquer. Veillant à ne pas se faire remarquer, il traversa assez vite la cour en prenant soin de ne rien faire qui pourrait attirer l'attention, se réfugiant ensuite dans la bibliothèque. Au moins, la dame était très gentille, même si elle était âgée, elle lui conseillait souvent des livres. Dans le rayon des contes et légendes, ils 'évertua à attraper, sur le plus haut rayonnage, le livre qu'il avait repéré hier soir, trop petit pour l'attraper. Une main très fine le prit tout à coup à sa place et il recula d'un pas, levant la tête. Une femme plus jeune lui donna le livre avec un sourire et il la remercia, tout content. C'était une nouvelle maîtresse ? Il ne l'avait absolument jamais vue.

– Tu t’intéresses aux contes ? lui demanda-t-elle gentiment. Tes parents t’en lisent parfois le soir ?

– Je n'ai plus papa et maman... Par contre, j'ai ma grande sœur qui m'en lit parfois, quand je lui demande. Il en existe beaucoup et j'aime beaucoup celles qui viennent d'Afrique.

Il sourit de plus belle en regardant le gros livre, la première partie traitant des légendes Européennes, la seconde des légendes orientales et enfin la dernière des légendes Africaines. Le feuilletant, il regarda d'abord le sommet pour voir s'il en avait déjà lu dedans et, entraîné par sa joie d'avoir ce livre, il se mit à raconter à la nouvelle maîtresse à côté de lui une de ses légendes préférées. Ce n'est qu'après lui avoir déballé toute l'introduction de ladite légende qu'il réalisa que ça ne l'intéressait peut-être pas et qu'il devait être en train de l'ennuyer pour rien. Rougissant un peu, il demanda pardon, serrant le livre contre lui. Ce n'est pas grave, autant garder tout ça pour lui, il ne voulait embêter personne dans l'école ou le village, c'était déjà assez compliqué comme ça de se faire des amis. Relevant la tête vers la dame, il l'observa un peu. Elle souriait, au moins, c'était rassurant. Céleste en souriait pas beaucoup, elle... La maîtresse avait aussi une longue robe droite, des chaussures à talons, les cheveux attachés, elle ressemblait en tous points à l'une de ses anciennes institutrices de l'année précédente, celle qui lui avait appris à lire et à écrire.

– Vous allez être maîtresse d'école ici ? demanda-t-il ensuite. C'est votre premier jour ?
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Anonymous Invité
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MessageSujet: Re: A l'école Louis Pasteur   A l'école Louis Pasteur EmptyJeu 27 Oct - 20:09

Enfant – Je n'ai plus papa et maman... Par contre, j'ai ma grande sœur qui m'en lit parfois, quand je lui demande. Il en existe beaucoup et j'aime beaucoup celles qui viennent d'Afrique.

Oh, un orphelin, ça, c’était affreux, heureusement qu’il lui restait quand même d’autres membres de sa famille. Comment se faisait-il que ses parents n’étaient plus là ? Ils avaient attrapé une maladie ou avaient eu un accident ? On pouvait supposer bien des choses et la vérité était souvent très simple, plate et cruelle. Sarah eut un sourire attendri lorsque, emporté par son enthousiasme en feuilletant le livre, il se mit à lui raconter quelques unes de ses légendes favorites. Petite, Sarah en lisait parfois aussi, des histoires prenant lieu et place dans la savane avec des lions fiers ou bien dans le désert du Sahara avec des tribus nomades parcourant chaque jour de très longs trajets pour transporter des marchandises, puis lisant des contes se passant dans de petits villages près des côtes où les habitants voyaient passer d’immenses bateaux. Même si ce petit garçon parut tout à coup gêné de s’être lancé comme ça, comment avoir honte, enfin ? A son âge, il était normal et même essentiel d’avoir de la curiosité pour le monde et de l’exprimer ! C’était surtout enfant, et bien peu adulte, qu’on pouvait rêver ainsi et se plonger dans des dizaines d’histoires de toutes sortes.

Enfant – Vous allez être maîtresse d'école ici ? demanda-t-il ensuite. C'est votre premier jour ?

Sarah – Oui, je suis arrivée ce matin, confirma-t-elle. Pour un entretien d’abord, c’est comme ça que ça se passe. Tu arrives dans un endroit où tu veux travailler, tu te présentes puis tu discutes avec la personne qui deviendra ton patron ou ta patronne. Ensuite, elle te montre les lieux puis tu peux commencer à travailler. On se verra donc en classe. Et ne t’en fais pas, c’est très bien de lire comme ça, surtout à ton âge, je ne vais pas m’ennuyer si tu me racontes tes légendes préférées, au contraire.

Le rassurer dès le début était impératif, pour Sarah, qui ne voulait pas que les petits de cette école se sentent mal à l’aise avec les autres ou n’osent pas parler, se faire des amis. Tout le monde sur cette terre a le droit d’avoir des amis, la solitude est ce qu’il y a de plus terrible. Même à ses pires ennemis, Sarah ne leur souhaitait pas ça. En se redressant, elle prit un autre livre puis le montra également au petit garçon, lui expliquant comment il devait se servir des codes couleurs et à chiffre pour se repérer dans la bibliothèque de l’école et trouver aussitôt les sujets qui allaient l’intéresser ou dont il aura besoin pour faire ses devoirs, des exposés ou s’entraîner à lire, écrire et compter. Ce système était quasiment le même dans toutes les écoles primaires, il avait été mis en place par le ministère de l’Éducation Nationale afin de faciliter la vie des enseignants changeant d’établissements, comme à celles des bibliothécaires et des élèves. Sarah s’assura que le jeune élève comprenait bien le système avant de reposer le livre explicatif dans le coin de son étagère, souriante.

Sarah – Tu te feras rapidement des amis, tu sais, il suffit de tomber sur les bonnes personnes. Regarde dans la cour, tu verras d’autres garçons et filles dont tu sentiras plus proche, même sans les connaître. Essaye d’aller leur parler ou d’être avec eux en classe pour un groupe de travail ou un exposé. Vous vivez tous à Gray, ce sera facile de vous voir en dehors des heures de classe. Tu as des passions, en dehors des histoires, un sport que tu aimes bien ?
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MessageSujet: Re: A l'école Louis Pasteur   A l'école Louis Pasteur EmptyMar 31 Jan - 9:48

– Oui, je suis arrivée ce matin, confirma-t-elle. Pour un entretien d’abord, c’est comme ça que ça se passe. Tu arrives dans un endroit où tu veux travailler, tu te présentes puis tu discutes avec la personne qui deviendra ton patron ou ta patronne. Ensuite, elle te montre les lieux puis tu peux commencer à travailler. On se verra donc en classe. Et ne t’en fais pas, c’est très bien de lire comme ça, surtout à ton âge, je ne vais pas m’ennuyer si tu me racontes tes légendes préférées, au contraire.

C'est vrai ? Un sourire timide vint effleurer les lèvres de Lucas, rassuré d'entendre ça. Il craignait toujours de déranger les autres, surtout ici, où beaucoup d'enfants ne voulaient déjà pas jouer avec lui pendant les récréations car ils avaient peur qu'il les brûle en contrôlant mal son don. En tout cas, cette maîtresse-là était très gentille, il espérait beaucoup qu'elle ne prendra pas mal le fait qu'il ait un don et qu'elle reste souriante avec lui. Comment était-elle en classe ? Il pourra peut-être aussi lui demander de l'aide sans avoir peur s'il ne comprenait pas quelque chose ? La dame bougea tout à coup et prit un autre livre sur l'étagère, entreprenant ensuite de lui expliquer comment fonctionnait les codes avec la gommette de couleur et le chiffre, sur le côté, pour retrouver rapidement le livre qu'on veut, dans la bibliothèque de l'école. Au début, il eut un peu de mal à suivre et posa des questions lui semblant parfaitement idiotes mais la maîtresse lui répondit à toutes sans quitter son sourire. Lui-même parvint à lui rendre après qu'elle ait rangé le livre, serrant toujours le sien dans ses bras. Ce serait bien qu'elle reste dans cette école, oui, elle lui faisait beaucoup moins peur que la maîtresse qu'il avait en ce moment.

– Tu te feras rapidement des amis, tu sais, il suffit de tomber sur les bonnes personnes. Regarde dans la cour, tu verras d’autres garçons et filles dont tu sentiras plus proche, même sans les connaître. Essaye d’aller leur parler ou d’être avec eux en classe pour un groupe de travail ou un exposé. Vous vivez tous à Gray, ce sera facile de vous voir en dehors des heures de classe. Tu as des passions, en dehors des histoires, un sport que tu aimes bien ?

– Les autres ont peur à cause de mon don, avoua-t-il tout bas. Et je ne sais pas qui d'autres en a ici et si je pourrai jouer avec eux. Je n'aime pas beaucoup le sport non plus. Mais j'aime bien dessiner et lire, même si je ne comprends pas tous les mots.

Il fallait aussi oser les demander, ces fameux mots, et surmonter la crainte qu'on se moque de lui ou qu'on le tourne en ridicule lorsqu'il ne comprenait pas. A la maison, il ne demandait presque jamais rien à sa grande sœur... Dès qu'il voulait aller la voir, il la trouvait toujours soit occupée à travailler ses cours, soit avec un air triste et renfrognée, comme si elle ruminait des pensées noires ou des souvenirs, il ne savait pas. Du coup, à chaque fois, il se contentait de rentrer dans sa chambre et de garder ses questions pour lui. Avec Cyprien, c'était plus facile, il lui souriait tout le temps et prenait le temps de bien tout lui expliquer. Sa sœur, ce n'était pas... Enfin, c'était très différent, il avait le sentiment qu'elle allait crier ou s'énerver s'il l'approchait lorsqu'elle tirait la tête. Et elle tirait souvent la tête, lorsqu'elle croyait que personne ne la regardait. Se reprenant, Lucas releva le regard pour remercier la maîtresse de lui avoir expliqué pour le code avec les couleurs, promettant de bien s'en souvenir, maintenant, lorsqu'il cherchera un livre. Cela dit, il aimait aussi marcher au hasard en tirant des romans ci et là, tombant parfois sur une histoire qu'il avait vraiment envie de lire. Au même moment, la coche stridente résonna dans toute l'école pour signifier la fin de la récréation. Lucas referma aussitôt sa veste, prêt à aller rejoindre sa classe.

– J'espère que vous allez rester longtemps, sourit-il à la maîtresse avant de filer, avec un signe d'au-revoir.
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