Chronologie détaillée

Bonjour, Bonsoir à tous !

Membre depuis longtemps ou jeune invité en quête d’informations sur le forum, soyez le bienvenu sur cette page ! S’intégrer sur un forum ayant déjà une certaine histoire derrière lui n’est pas toujours évident, de même que suivre le fil des événements n’est pas non plus simple lorsqu’on ne peut pas se connecter souvent.

C’est pourquoi ce sujet existe, pour vous aider à comprendre le fil de l’Histoire depuis l’ouverture du forum jusqu’à aujourd’hui. En effet, le contexte actuel du forum ne s’est pas écrit en une seule journée, il a fallu cinq années de sujets postés, de membres motivés, de jeunes et d’anciens, cinq années pour en arriver à un résultat certes stressant et chaotique à vivre pour nos personnages, mais aussi plus riche de détails, de rencontres et de descriptions. Le forum entame sa seconde phase d’existence, et comme nous sommes très gentils (Si si), nous vous adressons dans ce sujet une chronologie plus détaillée des événements qui se sont déroulés entre nos murs.

Lorsque le contexte évoluera, ce sujet sera également mis à jour, ainsi, chaque nouvelle pierre apportée à l’édifice sera bien marquée et vous aidera à suivre le fil. Si vous avez des doutes, la moindre question ou si vous souhaitez plus de précisions sur tel ou tel sujet, n’hésitez pas à vous adresser à un des membres du Staff, nous vous répondrons avec plaisir.

Création du forum

Au tout départ, lorsque l'idée de ce forum est née, le but était de créer un petit forum, sur un pensionnat accueillant des élèves capables de manier un élément de la nature, le tout dans une période d'entre-deux guerre. La volonté était d'avoir une petite communauté, presque familiale, sans prises de tête et sans un "programme" trop chargé. Le plaisir de l'écriture avant tout, en résumé, les membres venaient là pour le rp et pas pour les jeux, concours et autres.

Deux fondatrices et deux membres, telle était la case départ. Avouons-le platement, le premier design était horriblement laid et les deux fondatrices n'avaient jamais touché à un panneau d'administration de leur vie, en tout cas, pas sous cette forme-là, celle de Forumactif. De fil en aiguille, le forum a reçu une structure plus complète, ses sujets importants, un design moins affreux, la toute première bannière, et c'est ainsi que le 31 mars 2013, le forum a ouvert ses portes.

Lancement du Jeu

Nous sommes donc au mois de septembre 1930. La France se relève à peine de la crise économique, comme le reste de l'Europe. Au sein de ce pays encore assez replié sur lui-même et dont le Gouvernement cherche à renforcer sa position, il existe, en Franche-Comté, une très réputée qui accueille les élémentaires, autrement dit, les enfants capables de manier l'eau, la terre, la glace, le vent, le feu ou la foudre.

Ces deux dernières années ont vu beaucoup de changements s'effectuer dans l'école. La direction a changé, mettant à la tête de l'établissement une femme, ce qui est très loin d'être au goût de tous... Plus d'élèves arpentent les murs, l'équipe professorale s'est bien rajeunie, après le départ de nombreux professeurs à la retraite, la rentrée se déroule paisiblement. L'école se dresse sur sa petite colline, près de la forêt et d'un grand lac, protégée par ses hauts murs, tout près du village de Gray. Tout semble aller pour le mieux, du moins en apparence... Le pensionnat est encore très loin d'être pris dans la tourmente qui l'attendra d'ici quelques mois. Chacun mène sa vie dans son coin, amitiés et inimités se font dans les coins du pensionnat, les professeurs mènent leurs  existences tranquillement.

Pourtant, un relent d’extrémisme souffle déjà sur la France, avançant à couvert, les journaux n'en faisant encore que très peu l'écho. Après la grave crise économique et toutes les tensions liées, le peuple a besoin de stabilité, de protection, de sécurité. Or, les élémentaires semblent de plus en plus trop "anormaux" pour la population. La grogne qui en résulte est encore trop faible pour être vraiment entendue, en ce début d'année scolaire, au grand dam d'une bonne partie de la population. Cependant, certains partis politiques ont, eux, très bien entendu ce problème. Et pour remporter la victoire, quoi de mieux qu'un ennemi commun ? Dans le plus grand secret, la manipulation de masse s'est mise en marche et tout a commencé.

Des mois de troubles

A compter du mois d’Octobre 1930, une force militaire est envoyée au pensionnat Ste Famille, officiellement pour protéger les élèves et leurs enseignants de la colère de la population et du rejet. Officieusement, cette présence sert aussi, pour le gouvernement, à mettre en place des expériences sur les éléments, leurs porteurs, et les façons possibles de les modifier, les augmenter ou les supprimer. S’en suit une longue période de crise, avec des disparitions étranges parmi les élèves. Les premiers enfants tués lors de ces expérience cristallisent les tensions et tout dégénère alors. Une résistance se met en place chez les élèves, révoltés par la mort de leurs amis. Parmi les enseignants, certains commencent aussi à se battre. Pourtant, le gouvernement ne cède pas et se sert de l’armée pour imposer un rythme de plus en plus serré et lourd à l’école, ainsi qu’aux enfants qu’elle abrite. Les expériences menées sont très dangereuses, mortelles pour certaines, une réalité qu’il devient vite impossible de clamer dans les journaux pour alerter l’opinion publique, car ces derniers sont contrôlés par l’office de propagande.

Cette atmosphère délétère n’est cependant pas exclusive à la France. La fin d’année 1930 révèle des tensions accrues dans presque tous les pays d’Europe, pourtant déjà meurtris par la Grande Guerre d’il y a quinze ans, et un souffle fasciste englobe le continent. Les élémentaires deviennent partout des ennemis communs, face aux populations. En Angleterre, l’école spécialisée pour les élémentaires est fermée de force par le premier ministre Britannique. En Italie, les révoltes sont réprimées dans le sang. L’Allemagne semble se redresser, néanmoins les lois sécuritaires se font également plus nombreuses. Certain redressent la tête pour résister, d’autres préfèrent fermer les yeux et vivre comme si de rien n’était, autant par déni que des horreurs pareilles puissent se dérouler sous leur nez que par peur d’une nouvelle guerre. En France, au sein de l’armée, de plus en plus de militaires sont dégoûtés par les expériences menées, autant sur les adultes que sur les enfants. Ils jugent, avec raison, que le travail d’un soldat ne devrait pas consister en ça. Par ailleurs, les dons eux-mêmes commencent à réagir. Peu en ont conscience, pourtant, ces éléments ont chacun une « conscience » propre, une conscience qui commence à s’agiter…

Au mois de mai 1931, les élèves reviennent de voyage scolaire pour découvrir que l’école a été en partie réaménagé, et surtout, avec une sécurité bien plus renforcée. Pour mieux les contrôler ? Plutôt, cette fois-ci, pour plus les protéger. La propagande menée depuis des mois a su contrôler la colère de la population, la renforcer et la diriger contre les élémentaires. Comme en Angleterre en début d’année, le pensionnat Français est désormais cible de toutes les critiques et toutes les haines, des agressions plus directes sont même tentées par des extrémistes. Le calme revint un peu, du moins en apparence, l’armée filtrait toutes les entrées et sorties de l’école. La vie suivait son cours, chacun s’efforçait de ne pas prêter trop attention aux rumeurs de représailles contre les élémentaires ou même de guerre civile. L’été approchait, les vacances avec lui. Tout semblait aller vers le mieux lorsqu’en pleine nuit, à la fin du mois de mai, une alarme retentit. Le village de Gray, situé près du pensionnat, était entièrement en proie aux flammes… La faute à un élémentaire feu, troublé par l’alcool et des problèmes personnels. Une affaire qui relança avec beaucoup de violence les revendications contre tous les élémentaires.

Rumeurs de guerre civile

L’été 1931 ne fut pas une période de repos pour tout le monde. Les manifestations brutales des éléments se firent plus pressantes et oppressantes, les Français prirent peur, et comment le leur reprocher. Durant ces deux mois, le pensionnat fut à nouveau modifié et renforcé, pour faire face aux attentats plus nombreux et aux extrémistes voulait faire fermer une bonne fois pour toute cette école. Beaucoup de professeurs démissionnèrent, des élèves furent retirés de cet endroit par leurs familles angoissées. Les camps se font désormais bien plu clairs, les prémices de la future résistance sont fermement établis. Tant de personnes qui, à la rentrée de septembre 1931, ignoraient encore que dès le mois prochain, elles devront prendre le maquis à la fois pour leurs vies mais aussi pour un combat dépassant encore tout le monde. Les rôles de chacun se dessinent et se renforcent, le déni est de plus en plus difficile à appliquer. Le gouvernement français est trop faible pour ne pas se laisser manipuler dans l’ombre par les partis radicaux, pourrissant encore plus l’atmosphère du pays. Dans toutes les régions, les élémentaires et ceux qui les soutiennent se rassemblent, s’organisent, certains vivent entre eux en petites communautés.

La vie bascule en novembre. Un vent de révolte contre les dons, jugés contre-nature et dangereux, souffle sur la paix et la colère devient violence. Manifestations et émeutes se multiplient, d’autant plus en ces temps de crise sociale et économique, où les repères sont bouleversés. Un drame a encore eu lieu au pensionnat, un de plus, comme si la tension n’était déjà pas aussi lourde. Le jeune Alexis Robert, âgé de quatorze ans, s’est donné la mort aux abords de l’école, dans la forêt. En dépression profonde, coupé d’une famille qui ne s’occupait pas de lui et désespéré par un pouvoir dont il voulait pas, il décida d’en finir. Ce décès agita d’autant plus les opposants à ce genre de pouvoirs, souhaitant que tous ceux les possédant les dissimulent à tout prix ou s’en débarrassent. Le pensionnat fut encore plus décrié et menacé, des casseurs tentant de s’introduire à l’intérieur et menaçant physiquement et verbalement, voire agressant, les adultes et élèves y vivant. L’armée, jusque là considérée comme intruse, se place désormais comme protectrice des lieux et ses occupants.

Même si le monde est sous tension, d’autres projets sont lancés. Malgré la haine générale contre les pouvoirs, une sixième école des éléments a vu le jour, en Autriche, création très violemment contestée. Son directeur, un chercheur sur les éléments au fort caractère, tient le projet en compagnie de quelques professeurs et pousse à des échanges internationaux entre les six écoles existantes à travers le monde. Cette ouverture ne plaît guère aux différents gouvernements mais offre une nouvelle lueur d’espoir à tous ceux voulant vivre librement et sans devoir dissimuler leur pouvoir.

La Paix est terminée

Les tensions ont atteint leur paroxysme. Depuis des années, la faction "dure" du pouvoir menait des actions dans l'ombre pour décrédibiliser le pouvoir en place, monter le peuple contre un ennemi commun, les élémentaires, faire naître la peur et la méfiance dans les esprits, afin d'ensuite se poser en sauveurs et amener plus de lois sécuritaires. Après un Coup d'État réussi, la frange totalitaire a pris le pouvoir et instauré un régime dictatorial. Dès la fin de l'année 1931, la France a rejoint la liste des pays totalitaires d'Europe. L'extrême-droite est désormais au pouvoir et de nombreuses nouvelles lois sont tombées. Morale et rigueur sont mis en avant, les droits des femmes ont été réduits, les programmes des écoles contrôlés, les différentes institutions contraintes de se plier à ce nouveau système... Une nouvelle police politique, la DNS, Direction Nationale de la Sécurité, a été créée afin d'assister le gouvernement dans son contrôle de la population. Robert Leblanc est maintenant le nouveau Président de la France. Des élections ont été menées après le coup d'État, élections que certains jugent truquées, faisant de lui un Président élu démocratiquement.

La répression s'est fait violente, contre les groupes jugés comme des ennemis de la nation. Contre les élémentaires mais aussi les opposants politiques. La violence a grimpé dans tout le pays, jusqu'à, finalement, l'éclatement de la guerre civile, en décembre 1931. Beaucoup de Français sont rentrés dans l'ombre, certains se sont simplement cachés, d'autres ont rejoint les rangs de la lutte armée. Quant à la célèbre école formant les jeunes élémentaires, cette période a sonné son glas, à la grande joie de ses opposants et du pouvoir en place. Effondrée, détruite, beaucoup des élèves s'y trouvant ont retrouvé leurs familles, taisant leurs pouvoirs pour ne pas attirer d'ennuis. D'autres ont suivi professeurs et parents dans la clandestinité, pour continuer d'apprendre à maîtriser leurs pouvoirs, mais aussi parce que la plupart, avec des familles dans la Résistance, n'avaient pas le choix et devaient demeurer cachés.

Le mois de Janvier 1932 a marqué un véritable tournant. Du côté du Gouvernement, des rafles d'élémentaires ont été organisées, afin de les envoyer dans des camps de rééducation politique. Officiellement, ces camps apprennent aux personnes à ne plus se servir de leurs dons et à comprendre que le régime ne veut que leur bien, des camps où ils apprennent de nouveaux métiers loin des éléments et où ils réapprennent à s'insérer sans danger dans la société. En réalité, il s'agit de véritables camps d'endoctrinement, où certains adultes dotés de pouvoirs assez puissants sont formés et endoctrinés pour ensuite servir d'arme contre les rebelles. Menaces, pression, chantage et torture sont au rendez-vous, contre eux tout comme contre les prisonniers politiques, nombreux également. Du côté de la Résistance, les choses se sont organisées. Cellules et branches du mouvement, bien en place, ont beaucoup recruté. La lutte armée s'est beaucoup intensifiée. Dans certaines zones de France, la guérilla cède même la place à la guerre totale entre les deux camps.

La France connaît une période de forte agitation, le tout au milieu d'une Europe elle aussi en proie à de nombreux bouleversements. L'Allemagne, l'Italie et l'Espagne ont eux aussi pris la voie du totalitarisme, au point que beaucoup en craignent une alliance entre ces pays rongé par l'extrême-droite. Des pays essayent de rester neutres et de ne surtout pas se mêler des problèmes de leurs voisins, comme la Suisse, l'Autriche, la Belgique ou encre l'Angleterre. Fermer les yeux permet de se rassurer, de se dire qu'il ne pourra jamais y avoir une nouvelle guerre mondiale. Malgré tout, plus rien ne semble stopper les tensions. Il ne reste qu'à chacun de choisir un camp.

La Traque s'organise

La fin d’année 1931 a marqué un tournant important pour l’Europe, les rapports de force ont été modifiés et le paysage politique bouge d’autant plus que les courants fascistes se renforcent. En France, le Coup d’État a mis à bas l’ancien gouvernement, pour mettre au pouvoir officiellement, par des élections truquées, Robert Leblanc au poste présidentiel, au mois de décembre 1931. Cet homme très conservateur, entouré par un parti attaché aux valeurs traditionnelles, compte ramener plus de sécurité, définir avec précision les rôles de chacun, et surtout, chasser du devant de la scène tout ce qui pourrait sortir de l’ordinaire ou représenter une menace pour la stabilité du pays.

Or, des « manifestations surnaturelles », il en existe beaucoup. Des personnes qu’on appelle des élémentaires, capables de manier un don de la nature, que ce soit le feu, la foudre, le vent, la glace, l’eau ou la terre, vivent en toute liberté et entendent bien le rester. Voilà plusieurs mois que les persécutions à leur encontre s’enchaînent, que tout est fait pour les contraindre à ne plus user de leurs dons en public et que les pouvoirs publics font au mieux pour décourager les parents d’envoyer leurs enfants élémentaires aller étudier dans un pensionnat spécialisé, où ils apprendront à manier leur don. Cette tension a atteint un point inégalé en septembre 1931, jusqu’au point de non-retour, jusqu’au déclenchement d’une rébellion qui a ensuite dégénéré en véritable guerre civile.

Le Gouvernement entend bien faire disparaître ces dons, coûte que coûte, et recours pour cela à des expérimentations sur les élémentaires, à des massacres de masse et autres horreurs, tout en conservant, en apparence, son air ferme et autoritaire. Face à cette menace, les élémentaires et leurs sympathisants ont monté la Résistance, dirigée par Albert Bradley, ancien chef des armées, et par Gabriella de Lizeux, directrice du pensionnat dédié aux élémentaires. Son ancienne école, effondrée sur elle-même et trop exposée, a été déplacée et dissimulée, se dressant maintenant à côté du QG de la Résistance. La traque est ouverte, les lois sécuritaires se multiplient, et cette guerre dans l’ombre gagne peu à peu en intensité.

Alliance entre l'Allemagne, la France et l'Italie

Le mois de janvier 1931 a été très houleux et s’est achevé par une défaite importante, pour la Résistance. Malgré tout, en apparence, le pays est redevenu plus apaisé, la situation sous contrôle. En France, en Allemagne, en Espagne ou encore en Italie, des parties d’extrême-droite son désormais bien installés au pouvoir et la vie dans chacun de ces pays est cadrée, voire militarisée, et l’opposition vertement réprimée. Plusieurs communautés, que ce soit les élémentaires en France, les rebelles en Espagne ou les Juifs en Allemagne, sont désignées comme responsables de tous les malheurs. Critiquées, harcelées, contraintes par des lois fascistes ou même, pire encore, frappées en plein cœur avec violence, elles sont mises au ban de la société. Ceux et celles voulant vivre en paix se retrouvent contraints de cacher qui leur véritable identité ou nature. Ou bien de fuir.

En France, le 27 janvier 1932, le QG de la Résistance a subi une attaque violente, ayant fait de nombreux blessés dans les rangs rebelles et surtout beaucoup de morts. Cette victoire d’État a su regonfler le moral des troupes et prouver à tout le pays, comme aux nations voisines, que le gouvernement était capable de maîtriser et écraser les combattants de la guerre civile, décrédibilisant du même coup leurs actions rebelles. En parallèle à cela, la France est devenue très officiellement, le 1er février 1932, l’allié officiel de l’Allemagne. Cette nouvelle alliance, menée en grande pompe, enterre enfin officiellement les tensions entre les deux pays. Le gouvernement Français d’extrême-droite et le gouvernement Allemand, maintenant majoritairement Nazi, s’affichent en défenseur de la paix et l’ordre à l’échelle de l’Europe, montrant leur union politique et leur volonté d’effacer les traces de la Grande Guerre. Effacer, également, les voix s’élevant pour clamer la crainte d’une nouvelle guerre mondiale.

Remettre de l’ordre est la clé de tout. En France, les nombreuses lois modifiées ou crées peu à peu depuis décembre 1931 sont toutes taillées dans le but de carder la vie des citoyens et étouffer au maximum la moindre manifestation surnaturelle. L’Église Catholique, très proche du centre du pouvoir, a pris la main et la gouvernance sur les mesures sociales et sociétales, imposant aux foyers un mode de vie très puritain, accompagné de mesures strictes contre les réfractaires. Les opposants politiques ont été muselés ou menacés, afin de faire taire leurs voix. L’éducation, revisitée en profondeur, contribue beaucoup à renforcer la propagande se déversant dans le pays. Du côté de la Résistance, après avoir pansé les blessures, il est maintenant temps de réorganiser entièrement le combat et renforcer es rangs.

Il n’a jamais été bon de troubler l’ordre naturel des choses et la Nature s’en ressent… Depuis la fin d’année 1931, des troubles se développent, les dons, trop malmenés, évoluent et deviennent plus agressifs, dans un réflexe de défense. Jusqu’où cela peut-il aller ?

L'Orm malmené ?

Le mois de février 1931 a été fortement secoué. Plus de trois semaines après la violente attaque, et l’anéantissement, du quartier général du réseau rebelle le plus important de France, avec de nombreux morts à déplorer, la contre-attaque s’est faite entendre. En pleine soirée officielle à l’ambassade, pour fêter la nouvelle union entre la France et l’Allemagne, une tentative d’attentat a eu lieu contre le Président Leblanc. Une tentative ratée mais qui a montré à tous que la rébellion avait subi une simple défaite, sans être vaincue, comme le clamait le gouvernement depuis trois semaines.

En réaction à cet attentat, le gouvernement Français a alors décidé de mener, à plus grande échelle, une solution déjà en place depuis les années 1900. Des petits camps et prisons spéciales, réservées aux élémentaires délinquants, existaient déjà à travers le pays. Désormais, ces camps seront plus imposants et pourront accueillir tout élémentaire refusant d’appliquer les nouvelles lois ou refusant de n’utiliser son pouvoir que dans un cercle très privé et discrètement. Dans le même temps, une grande vague d’arrestations à eu lieu dans tout le pays, afin de rafler élémentaires et leurs familles, le temps de les rééduquer dans ces camps. Les plus vindicatifs d’entre eux ont été séparés des autres, pour suivre une rééducation spéciale.

La résistance s’organise, elle aussi, et il se chuchote qu’une alliance entre les différents réseaux rebelles du pays, voire d’Europe, pourrait se créer. Il est en tout cas avéré que plusieurs pays d’Europe prêtent discrètement main-forte aux rebelles, dans tous les pays où l’opposition à l’extrême-droite se joue.

Remettre de l’ordre est la clé de tout. En France, les nombreuses lois modifiées ou crées peu à peu depuis décembre 1931 sont toutes taillées dans le but de carder la vie des citoyens et étouffer au maximum la moindre manifestation surnaturelle. L’Église Catholique, très proche du centre du pouvoir, a pris la main et la gouvernance sur les mesures sociales et sociétales, imposant aux foyers un mode de vie très puritain, accompagné de mesures strictes contre les réfractaires. Les opposants politiques ont été muselés ou menacés, afin de faire taire leurs voix. L’éducation, revisitée en profondeur, contribue beaucoup à renforcer la propagande se déversant dans le pays.

Il n’a jamais été bon de troubler l’ordre naturel des choses et la Nature s’en ressent… Depuis la fin d’année 1931, des troubles se développent, les dons, trop malmenés, évoluent et deviennent plus agressifs, dans un réflexe de défense. Jusqu’où cela peut-il aller ?