Isami Yoshitsune [Validé]

I. LE PERSONNAGE.

• NOM : Yoshitsune
• PRÉNOM : Isami
• DATE DE NAISSANCE : 10 février 1917
• ÂGE : 15 ans
• CLASSE OU MÉTIER : Sentinelle
• DON(S) : Terre
• STATUT MARITAL : Célibataire
• AVATAR : Jin Ling (Qi Peixin)

II. LES DESCRIPTIONS.

Le jeune garçon possède deux facettes bien distincte, une qu’il montre en public, l’autre qu’il ne laisse dévoiler qu’envers les personnes en qui il a confiance ou qu’il apprécie. En public, il est souvent impatient, colérique, voire froid ou moqueur. Il donne l’impression de ne pas prendre grand-chose au sérieux et peut s’énerver très vite lorsqu’on le traite comme un petit garçon ou qu’on tente de le repousser. Il fait tout pour montrer de lui une image confiante, quelqu’un qui sait très bien ce qu’il veut et comment il doit se comporter. Il essaye de montrer qu’il n’a pas peur et qu’il est capable de se débrouiller tout seul, dans toutes les circonstances possibles. Il veut prouver être autonome et capable de faire le mieux possible.

Dans un domaine plus privé, les choses sont assez différentes. Isami a besoin et recherche l’approbation de ceux qui comptent, pour lui. Il veut sentir, de leur part, qu’il est capable de progresser et qu’il le fait assez bien, et assez vite. La confiance affichée est plus une façade qu’une réalité. Très souvent, il a peur, doute de lui-même et de tous ses actes, il cherche alors l’approbation de certaines personnes bien précises, pour être sûr de bien faire. Il a peur de la solitude, peur de perdre la confiance des autres et peur de se retrouver, un jour, complètement seul. Et dans le même temps, il a du mal à aller pour de bon vers les autres, s’ouvrir à eux. Il fait tout pour montrer qu’il a confiance en lui, sans savoir comment faire comprendre qu’il craint la solitude plus que tout.

Comme beaucoup de jeunes de son âge, Isami n’est pas très grand. Et il n’est pas non plus très musclé, voire même bien frêle encore pour son âge. Il faut bien dire qu’il n’aime pas passer des heures et des heures à s‘entraîner, ce qui fait que son endurance peut laisser à désirer. Malgré tout, c’est un enfant dynamique, toujours prêt à aller jouer et courir dans les bois ou autour de chez lui durant des heures, avant de rentrer le soir, les joues rouges et un peu essoufflé, mais ravi. Il porte les cheveux châtains, longs comme le veut la tradition, souvent attachés n une haute queue-de-cheval, avec en guise de pince une sorte de bracelet doré,un des symboles de son temple. Il a toujours porté, d’ailleurs, l’uniforme du clan, depuis son plus jeune page, car il y est né et n’a jamais connu autre chose. S’il sait sourire quand il en a envie, il surtout une mine colérique ou boudeuse, la plupart du temps. Ses émotions se lisent très facilement sur son visage, il laisse tout s’afficher.

III. L'HISTOIRE.

Isami a perdu ses deux parents à peine un mois après sa naissance. Tous deux travaillaient et vivaient au sein du temple Shirobotan, où lui-même est d’ailleurs né, et sont décédés lors d’une mission dangereuse au nom du temple. Il a d’abord été élevé par un de ses oncles paternels, assez distant, puis a été ensuite complètement intégré dans le temple et élevé par ses mentors, tout au long de ses classes. Le fait de ne pas avoir de parents, et parfois subir des moqueries ou insultes à cause de ça, le rendit assez virulent, agressif et emporté dès l’enfance. Il se mit, bien jeune, en tête que pour réussir et se faire complètement respecté, il devait devenir un des meilleurs membres du temple en grandissant. Et en même temps, il avait du mal à tenir en place et se concentrait pas beaucoup durant les classes.

On ne pouvait pas dire qu’il avait de réel ami, durant son enfance, parce qu’il ne savait pas très bien comment se comporter avec les autres. Ses sautes d’humeur agaçaient beaucoup les gens, même les adultes, et Isami ne savait pas comment faire pour se tempérer. Il lui arriva très souvent de se prendre dans des bagarres avec d’autres garçons, au temple. Souvent, les aînés laissaient faire et ne venaient pas voir ce qui se passait, estimant que ça leur forgeait le caractère.  Même lorsque plusieurs garçons se retrouvaient contre un seul. Isami parla peu de foi de ces bagarres à ses oncles, ils étaient « occupés », comme ils ne cessaient de le répéter, et se contentaient de lui dire que s’il ne savait pas se débrouiller seul, alors il devrait fuir toutes les bagarres dès que possible. Ce ne fut que vers ses dix ans qu’il commença enfin à nouer des liens plus normaux avec quelques garçons de son page et certains adultes.

L’un d’eux en particulier, maître Aoki, lui enseignait la maîtrise de l’élément terre et lui faisait une forte impression. C’était même de l’admiration. Isami avait envie d’être comme lui, en vieillissant, avoir la même force tranquille, être aussi confiant, être capable de ne pas se laisser toucher par les attaques ou les critiques injustifiées, être… Comme lui, oui, voilà tout. Il cherchait inconsciemment à l’imiter et cherchait aussi son approbation. Malheureusement, son professeur ne semblait pas réellement le remarquer. Il ne lui adressa jamais la parole pour autre chose que ses leçons, cours et entraînements, et même s’il savait bien que c’était parfaitement stupide, Isami ne pouvait pas s’empêcher d’en souffrir secrètement. Car il voyait en cet homme la figure paternelle que lui n’avait jamais eu. Et il culpabilisait de ce sentiment, car son professeur ignorait sûrement cela et ne devait sans doute pas désirer non plus qu’on le voit comme tel.

Pour contrer ses angoisses secrètes, gagner en force et tenter de vaincre complètement son manque secret de confiance en lui, il sautait sur toutes les missions possibles, préférant ça à rester confiné au temple. Même s’il devait partir seul, il pensait que plus il travaillera sur son don et les travaux donnés au temple, plus il gagnera en force et saura dépasser tout ce qui le gênait.

IV. DERRIÈRE L'ECRAN.