Avril 1932. Les soucis mondiaux s'étendent.
 
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 Tout le monde peut tomber malade

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Magister
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Magister
MessageSujet: Tout le monde peut tomber malade   Tout le monde peut tomber malade EmptyMar 5 Mai - 22:46

Intervention de Magister...

Gabriella est en train de s'entraîner pour rester en forme. Seulement, comme le répètent ses subordonnés et professeurs depuis des mois, son corps dit stop... Elle se sent étrangement faible, fait une chute de tension et enchaîne avec une crise d'asthme, devant d'autres militaires et le Maréchal qui n'est pas loin.
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Albert J. Bradley
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Albert J. Bradley
MessageSujet: Re: Tout le monde peut tomber malade   Tout le monde peut tomber malade EmptyMer 6 Mai - 11:23

Ce n’était pas terrible, ces nouvelles armes ne valaient pas la réputation qu’on leur donnait… Albert leva le pistolet à la lumière, manches remontées aux coudes, tirant sur le calot en examinant l’arme. C’était peut-être nouveau, c’était peut-être plus léger, mais la précision n’était pas au rendez-vous, comment faire du travail propre avec ça ? Sans compter que la portée de tir était plus courte ! Il examina le reste du lot avec un regard dubitatif, tandis que son subordonné lui demandait s’il fallait recontacter l’usine d’armement pour revoir le cahier des charges. Ce ne serait pas inutile, en effet ! Albert détestait avoir affaire à des incapables, surtout venant d’un secteur aussi lourd de conséquences. Une arme qui s‘enrayait au pire moment pouvait vous mener tout droit au tombeau, tout simplement. Il donna ses directives, repoussant le lot d’un geste. Inutile de faire s’entraîner leurs hommes avec ça. Il jeta un œil dans la salle, très animée ce matin. C’était la plus grande de la caserne, comptant un stand de tir, des équipements de gym, de musculation, etc. Il y avait beaucoup de bruit, certains chantaient même tout en s’entraînant. L’été qui approchait devait sans doute les mettre de bonne humeur.

Albert – Bien, renvoyez ça à l’usine, je m’en occuperai cet après-midi.

Ce matin, il s’entraînait, lui aussi. Un chef de guerre se doit de rester en forme en tout temps ! Il était de très belle humeur depuis hier, les choses avançaient vite et bien. Le Gouvernement les laissait faire bien plus de choses, les dernières élections en Allemagne avaient réussi à les secouer et les inquiéter bien plus qu’on aurait pu le croire. Il commença avec le tir, tranquillement. Un autre général, de passage à Gray, vint lui aussi s’exercer, mais il visait assez mal, étant meilleur au combat avec armes blanches. Chacun ici avait sa technique de prédilection. Corps-corps, armes blanches, armes à feu, sniper, pièges, espionnage, tout était bon pour remporter une guerre. Il rechargea son fusil, recommençant ensuite à tirer. Tout en tirant, il réfléchissait à l’évolution de la situation. Le sérum mis au point par le docteur Rochard s’avérait très efficace pour l’entraînement par simulation des Guetteurs. C’était un complément assez formidable à leur entraînement de base.

Ils seront bientôt prêts. La guerre, elle aussi, se préparait en silence, dans chaque état qui avait su la sentir arriver. Tout le monde déployait ses troupes et les préparait. Allemagne, Angleterre, Italie… Seule l’Espagne était déjà le théâtre d’un violent conflit armée, une guerre civile qui venait d’éclater et qui progressait très vite dans la violence et l’effusion de sang. Cette dictature savait comment écraser le peuple, aucun doute là-dessus. Mais ils seront prêts lorsque la vague de haine qui gangrénait actuellement l’Europe viendra contaminer pour de bon la France. Il reposait son fusil pour le charger lorsque son voisin lui désigna tout à coup quelque chose derrière eux avec un air surpris. Il se retourna et haussa les sourcils en voyant la générale s’effondrer tout à coup à genoux, par terre, une main sur la gorge et l’autre appuyée au sol. Laissant son arme, il vint voir ce qui lui arrivait, pris de court. Il s’accroupit, alors que l’adjoint de la jeune femme arrivait en courant. Elle semblait avoir du mal à respirer.

Albert – Malade ? dit-il en passant un bras autour de ses épaules pour la faire basculer en arrière et la forcer à s’allonger. A force de ne jamais prendre soin de soit…

Son adjoint était allé chercher un masque à oxygène avec ne bouteille sous pression. Il le remercia d’un signe de tête puis lui colla le masque sur le nez et la bouche, en lui tenant la tête pour éviter qu’elle ne le repousse. Navré, ma chère, mais elle ne devait pas mourir aujourd’hui ! Pas tant qu’ils n’auront pas terminé leur « jeu », pas tant que l’avenir de ce pays ne sera pas fixé. Il se fichait bien qu’elle soit furieuse de recevoir son aide ou quoi que ce soit du genre, elle ne devait pas mourir, voilà tout. Ce qu’il finit par lui dire très clairement en voyant son air.

Albert – Et calmez-vous ou ça n’ira pas mieux, dit-il avec un sourire hypocrite. Vous préférez qu’on vous envoie à l’hôpital ?
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Gabriella de Lizeux
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Gabriella de Lizeux
MessageSujet: Re: Tout le monde peut tomber malade   Tout le monde peut tomber malade EmptyMar 12 Mai - 14:47

La nuit avait été courte, Gabriella ayant dû travailler beaucoup plus tard que d’habitude, afin de prendre en charge le travail qu’effectuait habituellement Kimmitsu. Elle s’inquiétait énormément pour lui, sa fièvre ne baissait pas, il s’affaiblissait, aucun médicament n’arrivait à lui faire remonter la pente. Elle en comprenait pourquoi les traitements n’avaient aucun effet, surtout qu’il se reposait et n’essayait pas de se lever. Adrien ne pouvait pas faire grand-chose non plus, aussi perdu qu’eux. Plus rien ne tournait rond, en ce moment… Elle avait remarqué un certain froid entre Adrien et d’autres collègues, un malaise dont elle n’arrivait pas à trouver l’origine. Qu’avait-il bien pus se passer, au juste ? Alice était beaucoup plus nerveuse, son mari sur les nerfs, Sarah semblait encore plus de mauvaise humeur que d’habitude et Adrien était à l’écart. Cyprien s’était contenté d’esquiver la question lorsqu’elle lui avait demandé pourquoi l’équipe enseignante était prise par un tel malaise. Gaby avait l’impression qu’il s’était passé quelque chose de peu net dans son dos, mais n’arrivait pas à savoir quoi.

Mais il elle avait d’autres soucis à gérer. Personne n’avait encore retrouvé la moindre trace du pyromane de Gray, l’enquête n’avançait pas, leur seul témoin sûr avait été tué d’une balle en plein cœur… Car oui, s’il était mort ainsi, c’est parce qu’il avait dû voir le criminel, elle en était fermement convaincue. Les journaux faisaient bien sûr leurs choux gras de l’affaire, pointant encore l’école du doigt, et certains accusaient même ouvertement des élèves ou des professeurs, maîtrisant le feu, d’avoir fait brûler le message, rien que ça ! Les lettres d’insultes commençaient déjà pleuvoir, ce qui lui pesait sur les nerfs. Les ruines étaient en train d’être dégagées, le terrain assaini, les maisons reconstruites, mais il faudra du temps et ça ne suffisait pas, pour l’opinion publique. Gaby ne comptait plus les heures qu’il fallait passer au travail chaque jour, tant cela s’accumulait. Tout cela plus les affaires courantes de l’école, celles de l’armée, et prendre le temps qui restait pour voir et s’occuper de ses enfants, pouvoir être au moins un peu avec Cyprien.

Histoire d’arroser le tout et d’en rajouter une couche, elle avait aussi appris le « travail » de l’armée sur les guetteurs, leurs nouvelles simulations. C’était à cela qu’elle pensait actuellement, s’entraînant avec son subordonné. Elle avait dormi deux ou trois heures cette nuit, terminant son travail pour le pensionnat avant de filer à la caserne afin d’en savoir plus sur ces simulations. Il fallait réfléchir à quelque chose… Si elle ne pouvait arrêter ce programme, elle devait trouver un moyen d’obtenir la composition des produits, d’abord pour savoir s’il y avait un élément dangereux pour la santé de ses élèves, ensuite pour comprendre comment en amoindrir les effets. Ce n’était pas le seul programme à être développé en ce moment, il y en avait bien d’autres, mais elle manquait d’informations. Elle s’écarta du stand, se frottant le cou, se sentant un eu bizarre depuis hier soir. Elle allait sortir de la salle lorsqu’un voile noir s‘abattit tout à coup devant ses yeux, alors qu’une vive douleur la prenait à la poitrine. Elle tomba à genoux, une main sur la gorge, peinant à respirer.

Elle essaya d’inspirer pour reprendre son souffle, tremblante, quand elle vit le Maréchal s’accroupir à côté d’elle. Ah non, ouste, ce n’était pas le moment ! Elle allait se reprendre dans trois minutes, ça, ce n’était qu’un malaise… Juste deux minutes, elle n’arrivait plus à respirer correctement.

Maréchal – Malade ? dit-il en passant un bras autour de ses épaules pour la faire basculer en arrière et la forcer à s’allonger. A force de ne jamais prendre soin de soit…

Elle eut un hoquet en se retrouvant allongée par terre, très peu d’accord sur le fait qu’il la touche comme ça et encore moins qu’il se soucie d’elle ! Il lui mit un masque à oxygène sur le visage, couvrant le nez et la bouche, alors qu’elle essayait de le repousser. Elle pouvait se débrouiller, il n’était pas obligé de l’aider ! Son subordonné, ça allait, mais lui… Lui, non, non merci, vraiment ! D’autant plus que la moitié de des personnes présentes dans la salle étaient en train de les regarder discrètement. Elle lutta pour rester consciente, alors que son corps avait lâché d’un seul coup, elle avait de la peine à bouger. Ce n’était pas le moment de tomber malade… Mais vraiment pas le moment ! Elle avait encore des dizaines de choses à faire, elle ne pouvait pas rester juste comme ça à ne rien faire. Surtout si c’était son pire ennemi qui s’occupait d’elle. Elle inspira dans le masque, essayant de se reprendre… Debout, elle n’avait pas le droit de se laisser aller comme ça.

Maréchal – Et calmez-vous ou ça n’ira pas mieux, dit-il avec un sourire hypocrite. Vous préférez qu’on vous envoie à l’hôpital ?

Elle lui coula un regard noir, ne pouvant plus parler, mais l’insultant mentalement de tous les noms. La ferme ! La situation était déjà suffisamment exaspérante ! On vint la chercher avec un brancard pour l’emmener à l’infirmerie. Elle voulait se lever mais n’y parvenait plus, complètement épuisée. Comme si c’était le moment… Elle ferma les yeux un instant, sans plus se préoccuper de l’infirmier qui tournait atour d’elle pour l’examiner, en lui demandant si elle avait bien mangé ce matin et combien de temps elle avait dormit. Deux heures… Ou trois… La réponse ne parut pas lui plaire. Mais elle avait fait un effort, pourtant ! Elle passait beaucoup de nuits blanches, en ce moment, mais la nuit dernière, elle avait pris le temps de dormir.

Gabriella – Je vais bien, souffla-t-elle alors que l’infirmier était en train de lui lister tous les symptômes du surmenage avec beaucoup d’insistance.

Surmenée, surmenée… Elle n’allait quand même pas être surmenée pour si peu, tout de même ! L’infirmier venait de rabattre une couverture sur elle lorsque le Maréchal entra à son tour, très tranquillement. La dernière personne au monde qu’elle avait envie de voir en ce moment… Elle soupira, n’ayant même plus le courage de le renvoyer balader.

Maréchal – Alors comme ça, même vous pouvez tomber malade ?

Très drôle. S’il venait la faire profiter de son humour douteux, il pouvait partir tout de suite. Elle ne lui répondit même pas, juste exaspérée. Devoir rester au lit sans bouger était une torture, pour elle. Il s’assit sur la chaise près du lit, semblant parfaitement décontracté. Bon, que lui voulait-il ? Elle n’était pas d’humeur à faire la conversation, juste épuisée.

Gabriella – Qu’est-ce que vous me voulez, encore ? grinça-t-elle. Un peu de paix, c’est trop demandé ? Je voudrais bien avoir de l’air cinq minutes, avant de pouvoir me lever.
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Albert J. Bradley
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Albert J. Bradley
MessageSujet: Re: Tout le monde peut tomber malade   Tout le monde peut tomber malade EmptyLun 18 Mai - 16:23

Il reçut presque aussitôt un beau regard noir en guise de réponse. Oh, mais il était si désolé que ça ne lui plaise pas ! Il se releva lorsqu’on apporta un brancard, croisant les bras. Navrée, ma chère, mais à partir du moment où il avait su qu’elle était bel et bien celle qu’il recherchait, il n’était plus question qu’elle meure, du moins, pas tant que le destin de ce pays ne sera pas fixé pour de bon. Si elle n’était pas capable de prendre soin de sa santé, avec ça, ce n’était tout de même pas de sa faute ! Savoir se reposer était tout aussi important que savoir se battre, à force de trop tirer sur la corde, le corps finissait par vous lâcher en demandant grâce et c’était exactement cela qui lui arrivait présentement. Même s’il appréciait beaucoup cette mentalité, il ne pouvait pas non plus la laisser passer l’arme à gauche aussi bêtement, elle n’en avait pas le droit. Et dire que cette femme avait douté ou doutait encore de pouvoir diriger une armée… Quelle idiotie, il était évident qu’elle avait cela dans le sang. Les personnes comme elle étaient faciles à repérer, après tout, il suffisait de quelques signes.

Il sortit de la salle à son tour, s’arrêtant une seconde pour régler un autre détail. Il y avait des tires-au-flanc, mais il y en avait aussi qu’il fallait mettre en arrêt de force avant qu’ils ne fassent une crise cardiaque et meurent sur le coup. Leur chère et nouvelle générale appartenait à cette seconde catégorie. Il était toujours assez surpris lorsqu’il devait mettre certains en congé de force… Il avait eu le cas avec un jeune engagé, il y a deux ou trois ans. Il refusait de prendre des permissions car « c’est bon, tout va bien ». Albert avait fini par le convoquer dans son bureau en lui posant le choix suivant : où il partait en permission, ou il était radié de l’armée. Autant dire que le choix avait été vite fait... Il alla faire signer un papier de permission avant de se rendre à l’infirmerie, mi-amusé, mi-exaspéré. Il trouva la jeune mère au lit, encore plus pâle que toute à l’heure. La voire ainsi était très inhabituel.

– Alors comme ça, même vous pouvez tomber malade ?

Il vint s’asseoir à côté de son lit, très tranquillement, croisant les bras. Elle devait vraiment être épuisée car elle ne l’avait pas remballé tout de suite. Cette femme était un peu trop accro au travail, pas étonnant qu’elle ait fini par craquer. Lui-même bossait beaucoup mais il savait reconnaître les signes qui précédaient el surmenage, contrairement à elle. L’apprendre ne lui ferait pas de mal, par ailleurs. Enfin, à présent, elle allait bien devoir se reposer ! Dormir, profiter du soleil, jouer avec ses enfants, faire ce qu’elle voudra, aucune importance, du moment qu’elle revenait en forme. Personne n’avait réussi à la forcer à se reposer jusqu’à maintenant ? Amusant, lui pouvait le faire, car il avait une autorité directe sur elle. Vive les joies de hiérarchie.

– Qu’est-ce que vous me voulez, encore ? grinça-t-elle. Un peu de paix, c’est trop demandé ? Je voudrais bien avoir de l’air cinq minutes, avant de pouvoir me lever.

– Vous allez au contraire devoir restée couchée un bon moment, ma chère, dit-il en posant le certificat de permission sur la table de chevet. Voici votre permission, et j’ajoute que je en vous conseille pas de partir, je vous l’ordonne. Est-ce clair ? Vous n’êtes plus en état ni de vous lever ni de travailler, même si ça ne vous plaît pas. Et je tiens à vous garder en vie.

Il lui dédia un large sourire en se levant, faisant quelques pas pour aller regarder par la fenêtre. L’infirmerie était située au rez-de-chaussée, non loin de l’entrée du camp. La caserne était calme, à cette heure, il trouvait cela reposant et aimerait qu’elle le trouve aussi. Incroyable d’être forcé d’obliger une personne à prendre du repos.

– Profitez-en, prenez ça comme des vacances… Une générale complètement surmenée ne peut quasiment rien faire. Vous avez déjà de la chance de ne pas avoir été envoyée directement à l’hôpital, ce sera le cas la prochaine fois. Reposez-vous bien.

Il la salua puis quitta la pièce à grands pas, retournant à ses occupations. Voilà une très bonne chose de faite ! Il n’avait aucun intérêt à ce qu’elle s’affaiblisse ou meurt. Leur jeu était bien engagé, il devait continuer.
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