Avril 1932. Les soucis mondiaux s'étendent.
 
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 Comment se perdre en une leçon.

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Anonymous Invité
Rose Delis
MessageSujet: Comment se perdre en une leçon.   Comment se perdre en une leçon. EmptyVen 26 Avr - 16:51

Cela faisait déjà deux semaines que l'on était rentrés. Deux semaines ... Que le temps passe vite, quand on étudie ! Que de rencontres, en deux semaines ! Des bonnes comme des mauvaises, la "population" de ce pensionnat étant très hétéroclite. Deux semaines, et je ne connaissais toujours pas le plan du pensionnat ! J'en suis rouge de honte, mais j'ai toujours été un peu ... illuminée ? Détachée de la réalité ? Bref, toujours est-il qu'il est 22 heures passées et que j'ai une terrible envie d'aller au petit coin ... et terriblement peur de ne pas savoir retrouver mon chemin ! Que faire ? Ce n'est pourtant pas si difficile ! Enfin, pour les autres ... Bref. Je ne peux demander à ma "colocataire" de m'accompagner, celle-ci dort déjà à points fermés. Je sors donc de la chambre, seule. Miracle (enfin !) : je tombe sur une surveillante qui accepte de me montrer le chemin. Mon affaire terminée, je vois qu'elle ne m'a pas attendue lorsque je sors des toilettes. Je vais donc devoir me débrouiller seule pour la suite ...Allons donc ! Et puis quoi encore ? J'ai fait le chemin dans un sens, je dois bien être capable de m'en souvenir et de le refaire en sens inverse ! Oui, mais ... Non.

Cela doit bien faire 20 minutes que j'erre sans but, prenant un escalier au hasard, tournant à droite et à gauche, croyant reconnaître certains endroits pour ne me retrouver qu'encore plus perdue qu’auparavant ... Je suis maintenant dans un endroit si reculé et sombre du pensionnat, qu'ici, aucun signe de vie. J'ai beau chercher, je ne trouve aucun surveillant en train de faire sa ronde. Ah, eux, j'vous jure ! C'est bien quand on en a le plus besoin qu'ils ne sont pas là. Je m'arrête un moment pour souffler un peu. Ne pas paniquer, surtout, ne pas paniquer. Je suis en robe de chambre, la nuit, dans un lieu totalement inconnu, et pour couronner le tout, mon imagination me travaille tellement que je vois des spectres partout. J'ai l'impression de vivre un cauchemar ... Soudain, j'entend quelqu'un crier de souffrance (enfin, c'est juste une souris qui a couiné, mais la nuit, on interprète tout différemment), m'arrachant à moi-même un cri d'angoisse. Je me mets alors à courir comme une dératée, prenant un couloir au hasard, dévalant les escaliers, et pour finir ... Je rentre dans une petite fille. Allons donc, c'est quoi cette bouille ? Serait-ce l'ange qui vient me sauver des démons de la nuit ? Mon cœur bat à tout rompre, je tremble de tous mes membres, ma respiration est sifflante d'avoir tant couru et ma chemise de nuit me colle au dos à cause de la sueur ... A part ça je vais très bien, merci ! M'exhortant à me calmer, je reporte mon attention sur la petite qui me fait face.

" Es-tu un ange ? ", m'entendais-je demander ... Avant de rougir et d'ajouter, consciente de ma sottise :

" Euh ... Excuses-moi, fais pas attention ! Tu ... tu es perdue toi aussi ? C'est un vrai labyrinthe, ce pensionnat ! Et effrayant, en plus ... "

Un rire m'échappe, plutôt nerveux que naturel, d'ailleurs. Par miracle, j'ai enfin cessé de trembler. Peut-être est-ce vraiment un ange, finalement ?
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Âge RPG : 14 ans
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Laura K. Nakajima

Laura K. Nakajima
MessageSujet: Re: Comment se perdre en une leçon.   Comment se perdre en une leçon. EmptySam 27 Avr - 10:19

Cela faisait deux semaines que les cours avaient repris, un peu plus que Jasper et elle étaient arrivés à l’école. Tout avait repris son cours normal, les vieilles habitudes revenaient et Laura essayait de travailler à la bibliothèque, sans trop travailler du moins, pour ne pas se faire gronder par ses parents. Même si, d’un côté… Elle s’en foutait. C’est vrai, son « avenir », comme ils le disaient tout le temps, était déjà tracé et elle savait qu’elle ne risquait rien. Mais, les maths, c’est important, le français aussi, etc. En fait, seuls certains cours étaient intéressants ici vu que les élèves n’étaient pas comme les autres : ils étaient vachement plus amusants ! La petite Laura ne s’ennuyait jamais ici, que ce soit avec son frère et ses plans tordus, ou avec ses amis qui trouvaient toujours quelque chose à faire.

Seulement, depuis une semaine, Laura était un peu plus fatiguée et essayait de le cacher en travaillant à la bibliothèque un petit peu plus longtemps – occasion, pour elle, de dormir sans être vue. Une simple raison à cela : du courrier. Cela faisait sept jours qu’elle recevait des lettres « d’amour » – enfin « amour »… N’oublions pas qu’elle n’a que treize ans – d’un élève du pensionnat, inconnu d’elle mais qui écrivait drôlement bien. Alors, pour lui répondre, Laura devait sortir après le couvre-feu pour être sûre de ne croiser personne de son âge – et surtout pas Jasper – mais avant le couvre-feu des « plus grands » pour pouvoir leur demander de la ramener si jamais elle se faisait prendre. Evidemment… Au début, elle s’est fait prendre une ou deux fois, s’était ensuite calmée pour dissiper les doutes des surveillants, et avait méticuleusement étudié leurs déplacements pour pouvoir aller poster sa lettre sans se faire avoir. En dehors du fait d’avoir un admirateur secret, c’était super amusant de faire cela ! Certes, Laura craignait un peu la réaction de son frère si jamais il venait à apprendre qu’elle faisait le mur la nuit pour poster des lettres à un illustre inconnu, mais… Jusqu’ici, il n’avait rien vu. Alors, continuons, non ?

Ayant posté sa lettre du jour à l’endroit convenu dans la dernière lettre de son correspondant, Laura devait maintenant revenir dans son dortoir sans se faire prendre. Ce n’était jamais facile, mais c’était drôlement amusant et distrayant ! Et puis, lorsqu’elle tombait sur quelqu’un de différent par rapport à la veille, elle lui faisait sa petite bouille d’ange en prétextant une excuse débile qui tenait la route selon l’endroit où elle était, et le tour était joué. Facile, de sortir lorsque l’on a treize ans. Enfin, elle devrait tout de même ne pas faire durer ce jeu trop longtemps, sinon, la fatigue… Et si Jasper l’apprenait, elle était morte. Et si Laura se faisait prendre trop souvent, dans la même semaine, les professeurs risquaient d’en parler entre eux. Par conséquent, la prudence était primordiale. La petite accéléra donc l’allure, se cachant dans les petits recoins dès qu’elle voyait quelqu’un, se cachant derrière les statues, les rideaux, n’importe quelle cachette faisait l’affaire. Soudain, quelqu’un. Zut, vite se cacher à nouveau ! Laura fila vers une énième statue lorsque… *PAF* Préparant sa bouille d’ange par pure mesure de précaution, elle fut, néanmoins, complètement déstabilisée :

Grande fille – Es-tu un ange ?

Un ange ? Heu… D’accord, faire sa bouille d’ange faisait craquer beaucoup de monde, mais… A ce point-là ? Laura détailla un peu plus la personne qui se trouvait devant elle : une élève, grande, oui, mais une élève. Bah, pas d’inquiétude, alors ! Enfin… Peut-être ? Elle n’allait pas la balancer, non plus… Si ? Quoi que, il manquait une toute petite case à cette élève, d’après ce que Laura pouvait constater.

Grande élève – Euh ... Excuse-moi, fais pas attention ! Tu ... tu es perdue toi aussi ? C'est un vrai labyrinthe, ce pensionnat ! Et effrayant, en plus ...

Attention, Laura, pas de bêtise. Apparemment, elle n’avait pas remarqué qu’une fillette de treize ans se trouvait dans les couloirs bieeen après le couvre-feu. Une chance ? Autant la saisir ! Seulement, rentrer vers les dortoirs avec elle serait bien plus difficile et Laura se ferait remarquer directement. Bien que… Il n’était pas encore vingt-deux heures trente. Si ? Elle pouvait toujours lui demander de l’aide, sinon. Prenant sa petite voix, préparant sa bouille d’ange pour la convaincre et un sourire timide, Laura répondit :

Laura – Non… Enfin, je dois regagner les dortoirs. Mais si jamais un surveillant me prend ici, à cette heure, il va avertir mon grand frère qui me grondera. J’veux pas ! Et puis, c’est pas ma faute à moi, je devais aller au petit coin et ceux près des dortoirs étaient déjà occupés…
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Anonymous Invité
Rose Delis
MessageSujet: Re: Comment se perdre en une leçon.   Comment se perdre en une leçon. EmptySam 27 Avr - 12:01

" Non… Enfin, je dois regagner les dortoirs. Mais si jamais un surveillant me prend ici, à cette heure, il va avertir mon grand frère qui me grondera. J’veux pas ! Et puis, c’est pas ma faute à moi, je devais aller au petit coin et ceux près des dortoirs étaient déjà occupés… ", me dit le petit ange avec une petite voix de véritable petit ange. Son frère quant à lui semblait être un démon ... Comment, en effet, pouvait-on se permettre de réprimander cette petite fille ?!

" Ne t'inquiètes pas. Je vais pas les laisser te gronder pour ça ! " Lui dis-je avec un grand sourire, puis, ajoutant à voix basse, pour moi-même : " Ah ! Ces toilettes, ils nous perdront toutes ... "

Assez tergiversé. Nous étions deux élèves, perdues au beau milieu de la nuit dans un pensionnat aussi grand qu'effrayant. Enfin, perdues, je ne sais pas ce qu'il en était vraiment pour elle. Je m'apprêtais à le lui demander, lorsqu'un bruit de pas attira notre attention. Il ne fallait pas qu'un surveillant l'attrape, d'après ses dires, elle ne devait certainement pas avoir le droit de se balader dans les couloirs à cette heure ... Sans réfléchir plus que cela, j'attrapais sa petite main et m'élançais dans le premier couloir qui s'offrait à moi. Bien heureusement, un épais tapis étouffait le bruit de notre course. Une fois que je fus sûre d'avoir mis une assez grande distance entre le supposé surveillant (car savait-on vraiment ce que c'était ? Et si c'était un de ces spectres qui m'avaient poursuivie ?!) et nous, je m'arrêtais et lâchais enfin sa main. Je me laissais tomber contre le mur et repris mon souffle. Ah ! Si seulement j'avais su que j'allais passer mes nuits à courir dans ce pensionnat avec un petit ange à mes côtés, pourchassées par des spectres ! Si je l'avais su ? Je serais venue avec bien plus d'entrain encore ! Je trouvais cela, malgré moi, terriblement amusant. C'est sûr que ça changeait de ces journées passées à rêvasser au soleil, un brin de paille dans la bouche, et à surveiller les poulets ... Mais, sur le coup, il faut bien l'avouer, je n'avais pas trop la tête à cela. Je jetais des coups d’œils apeurés en direction du fond du couloir, qui disparaissait dans l'ombre semblant s'étendre à l'infini, tel un gouffre qui s'enfoncerait sous terre. Je me souvins soudain du petit ange qui m'accompagnait.

" Tout va bien ? Je ne t'ai pas fait mal au moins ? ", lui demandais-je avec une légère pointe d'inquiétude dans la voix. Je regardais à nouveau autour de nous ... Je n'avais strictement aucune idée de l'endroit où nous étions. Espérant de tout cœur qu'elle aurait un meilleur sens de l'orientation que moi, je m’adressais à nouveau à elle : " Euh ... Je suis vraiment désolée ... Je crois bien nous avoir perdues ... Je ne sais vraiment pas comment on retourne au dortoir ! Tout ça est de ma faute ! Pourquoi suis-je allée si loin ?! "

Je lui faisais un petit sourire d'excuse. Enfin, voyons le bon côté des choses ! J'avais eu bien de la chance de ne pas avoir trébuché dans les escaliers et de pas l'avoir entraînée dans ma chute, par exemple ! Mais là, j'étais bien forcée d'admettre que la chance n'était pas tant de notre côté ... Quoi que ... tant qu'aucun surveillant ne nous trouverait, on pourrait bien considérer que si ? Bref. En plus, si ça se trouve, je me suis tout imaginé. Qu'est-ce qui me dit que cette petite fille n'est pas réellement un ange ? Ou un spectre ? Et qu'est-ce qui me dit que je ne suis pas en train de rêver ? Ou que je ne deviens pas folle ? Le noir environnant m'étouffait, j'avais le sentiment que les ombres s'approchaient de nous et allaient nous engloutir... Avisant une petite lucarne, je m'y précipitais et l'ouvrais, non sans causer un véritable boucan. Je plongeais mon regard dans le ciel étoilé, la fraîcheur de la nuit m'éclaircissant les idées. Pas de panique, Rose. Tu as 16 ans. Tu es sensée être autonome. Tu nous as mises dans un sacré pétrin, mais tu vas nous en sortir, pas vrai ? (Oui, ça m'arrive souvent de me parler à moi-même, autant vous y habituer)

Je me tournais à nouveau vers le petit ange, non sans fermer la fenêtre, craignant qu'une de nous deux n'attrape froid ...

" Tu t'appelles comment ? "

Je regrettais presque aussitôt ma question. Si c'était vraiment un ange, elle allait peut-être se vexer et s'en aller ? Il ne faut peut-être pas demander ce genre de choses aux anges ... Je me fendis encore une fois d'un sourire penaud.
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Gabriella de Lizeux
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Gabriella de Lizeux
MessageSujet: Re: Comment se perdre en une leçon.   Comment se perdre en une leçon. EmptySam 27 Avr - 19:36

[HJ : On s'est arrangés avec Jasper, j'ai son accord.]

Record battu ! Le fournisseur principal du pensionnat avait réussi, à peine deux semaines après la reprise des cours, à accumuler un retard considérable et à ne pas savoir comment réagir, paniquant totalement. Pour la énième fois, Gabriella se demanda pourquoi elle ne changeait pas de fournisseur. Et, pour la énième fois, se souvint que c'était parce que personne d'autre ne trouvait des produits de très bonne qualité, malgré les retards et ce genre de chose.

Elle jeta un regard glacial à l'homme qui arrêta net ses excuses idiotes et se tassa sur sa chaise. il était assez tard, et elle aimerait se détendre un peu au lieu de recevoir les partenaires locaux. Elle avait rendez-vous avec cet homme à 19 heures. Il était arrivé à 21 heures... C'était bien ce qui lui faisait horreur par-dessus tout ! Ceux qui ne respectaient pas leurs engagements. Elle tapota impatiemment du pied, puis signa en soupirant le reçu de la dernière livraison.

- Très bien, il est 22 heures passées, nous nous arrangerons du reste une autre fois. Tenez, voilà votre paie. Je vous raccompagne ?

La nuit était tombée depuis un petit moment sur cette région isolée. Elle attrapa une veste et ramena le visiteur à sa camionnette. Il la salua en s'excusant encore, et elle hocha la tête avec un très maigre sourire. Parfait, une bonne chose de faite ! Elle retourna à l'intérieur du pensionnat et verrouilla la lourde porte d'entrée. Des échos de voix et quelques rires lui parvenaient du foyer. les élèves de 16 à 18 ans bavardaient tranquillement, installés dans les fauteuil, profitant un peu de leur temps libre avant leur couvre-feu. La plupart s'endormaient déjà à moitié, et elle sourit doucement.

Elle grimpa au premier étage, et vérifia que tout était calme. Tous les jeunes étaient effondrés dans leurs lits, respirant avec légèreté. Gabriella avait toujours apprécié les dortoirs, au contraire de nombreux autres qui les avait en horreur. Tous ensemble, endormis, réunis, sans aucune distinction de classe sociale. Elle referma doucement la porte du dortoir des filles et eut un soupir de nostalgie. Elle repartait lorsqu'un bruit l'arrêta. Les sourcils froncés, elle dévia de sa route, cherchant l'origine.

Dans un coin assez reculé, elle vit tout à coup une fille en robe de chambre, visiblement 16, ou 17 ans. Que faisait-elle ici toute seule ? elle s'était perdue ? Gabriella mit une bonne minute avant de la reconnaître. Rose Delis. Une nouvelle, élève boursière, qui lui avait semblé très timide et peu sûre d'elle. Perdue, oui, sans aucun doute. Elle s'avança, pour la ramener au dortoir, lorsqu'elle avisa une élève bien plus jeune, habillée elle...

Rose Delis - Tu t'appelles comment ?

Elle s'appelait Miss Je-vais-avoir-de-gros-ennuis-dans-très-peu-de-temps. Elle s'avança brusquement et se planta près des deux filles. Puis lança un regard noir à la plus jeune.

- Miss Karinof, vous étiez présente l'année dernière, vous savez à quelle heure est instauré le couvre-feu pour les élèves de 12 à 15 ans. Je peux savoir ce que vous faites ici ?! Vous débutez vraiment très mal l'année ! Je vous annonce d'ors et déjà que vous serez en retenue demain soir à 20 heures.

Se tournant vers Rose, elle lui fit signe de les suivre, après lui avoir rappelé sèchement qu'elle aurait mieux fait de ramener sa jeune camarade au dortoir au lieu de courir avec elle dans les couloirs. elle les raccompagna d'un pas vif au dortoir, puis arrêta Laura avant qu'elle n'y rentre, pour lui donner les détails de sa retenue.

- Vous y serez avec votre grand frère. Il a également transgressé le couvre-feu, en essayant de vous suivre pour voir ce que vous trafiquez depuis près d'une semaine. Nous aurons également une discussion à ce sujet, plus tard.
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