Avril 1932. Les soucis mondiaux s'étendent.
 
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 Première simulation

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  • Fonda
Récits : 147

Âge RPG : 314 ans
Don(s) : Absolument tous
Magister
Maître du Jeu
Magister
MessageSujet: Première simulation   Première simulation EmptyVen 1 Mai - 14:54

Intervention de Magister...

"Tout était prêt pour la première simulation. La jeune fille était entré dans la pièce blanche, matelassée, et fermée hermétiquement. Le médecin était penché sur elle puis lui faire la piqûre et lui injecter le produit qui allait la plonger dans la simulation. Beaucoup de médecins et hommes de l'armée étaient placés derrière une très grande vitre sans teint pour observer la jeune fille, avec des larges feuilles de calcul, des schémas, des notes. Le docteur Rochard présidait le tout, prêt à déclencher chacun des éléments de la simulation.

Le docteur avait prévu plusieurs situations que sa jeune cobaye allait devoir affronter. Ils observeront ainsi la puissance de son don, ses techniques, ses réflexes, sa façon de combattre. Elle allait d'abord arriver dans une grotte de glace, prisonnière, dont il lui faudra sortir. Après cela, elle sera transportée dans une ville où elle devra se défendre contre des agressions. Il lui faudra, une fois tout cela fait, se protéger d'une tempête de sable dans un désert, puis enfin, trouver le moyen de se sortir d'un traquenard au milieu de la campagne, poursuivie par des hommes armés.

Le docteur Rochard en voyant la jeune fille entrer dans une sorte de transe. Parfait... Il était temps de commencer."
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Anonymous Invité
Invité
MessageSujet: Re: Première simulation   Première simulation EmptyLun 18 Mai - 14:23

Elle détestait le froid et tout ce qui s’en rapprochait… Fille du feu, la glace était l’élément qui l’oppressait le terriblement. On disait souvent que c’était l’eau, le don opposé au feu, mais c’était faux. Leur élément contraire était bel et bien la glace. Océane était une fille du feu et s’était donc sentie terriblement mal en tombant dans cette caverne de glace, prisonnière, oppressée par la lourdeur et le froid des parois. Elle réfléchissait à toute vitesse pour trouver comment se sortir de là, sans rien trouver, sans parvenir à se poser. Réfléchit. Réfléchit. Comme avant tout combat, elle devait se poser et apaiser son esprit, son souffle, son corps. Elle s’obligea à s’agenouiller, se mettant en boule, enroulant les bras autour de ses genoux. Oublier le froid et calmer sa respiration. Se détendre jusqu’au plus profond d’elle-même. Elle baissa la tête, ferma les yeux. Que pouvait-elle faire ? Si elle voulait briser les parois, elle pouvait les brûler, mais brûler la base d’une caverne de glace ferait s’écrouler sur elle des tonnes de neige, de pierre et de glace. Elle devait viser plus haut.

Se relevant, elle repoussa sa répulsion pour se saisir des aspérités des parois à mains nues et s’éleva. Elle devait grimper tout au sommet et faire son travail là-haut. Elle avait appris à grimper depuis toute petite et les prises ne manquaient pas. Elle arriva au sommet de la caverne, s’accrocha tant bien que mal, puis plaqua la main sur la glace. D’abord prise d’un violent frisson, elle fit jaillir la chaleur, de plus en plus fort, fit naître les flammes. La glace commença à dégager une gros vapeur et à suinter, elle sentait la résistance faiblir. Allez. Encore un peu. Ses prises subissaient elle aussi le choc des flammes, elle risquait de chuter à tout moment. Un bloc de glace aussi gros qu’elle tomba tout à coup, la faisant hurler car elle perdit sa prise et tomba à son tour, sur plus de quatre mètres, perdant le souffle lorsqu’elle heurta violemment le sol sur le dos…

Le décor autour d’elle changea alors brutalement. Elle se releva avec un peu de peine, se retrouvant dans une ville inconnue. Elle prit deux minutes pour calmer les battements effrénés de son cœur, étonnée d’avoir mal alors que tout se passait dans sa tête. Il faisait nuit, elle n’avait aucune idée de l’endroit où elle se trouvait, mais n’était pas du tout rassurée. Un bruit derrière l’alerta et elle se retourna, voyant des hommes à l’allure peu aimables courir vers elle avec de gros chiens. Elle s’élança aussitôt, courant droit devant elle pour s’échapper. Cette simulation était dingue ! Elle s’arrêta brusquement dans un dérapage en voyant d’un coup les hommes devant elle, alors qu’elle les semait il y a à peine une minute. Lâchant un grognement, elle sauta par-dessus le plus gros chien et donna un coup de pied en pleine tempe à son maître dans son élan, juste avant de se réceptionner et de refrapper l’homme dans les jambes. Elle se retourna sèchement pour donner un coup de coude dans la gorge d’un autre puis de sauter à nouveau pour éviter les mâchoires d’un des chiens enragés.

Océane – C’est dans ma tête, murmura-t-elle en esquivant un coup, tout est dans ma tête.

Elle fit jaillir du feu dans les paumes de ses mains puis repoussa ses agresseurs en les frappant bien à plat, les faisant hurler lorsque le feu brûla leurs vêtements et leur peau. Elle frissonna violemment en voyant leur peau rougir aussi vite, le cœur au bord des lèvres. Elle ne voulait pas faire ça, elle ne voulait pas utiliser son don de cette façon, elle ne voulait pas faire ressentir cette douleur aux autres, fut-ce virtuel. Elle gémit lorsqu’un des chiens bondit et la mordit au genou, lâchant des larmes en sentant très nettement les crocs percer sa peau et les muscles. Elle trébucha, alors que le décor s’effaçait de nouveau, alors qu’elle se retrouvait fouettée par des milliers de grains de sable et un vent terrible. Le désert. La chaleur. Déchirant un bout de ses vêtements, elle s’en servit pour se couvrir les yeux, le nez et la bouche, avant de se mettre à genoux dans le sable et de se plier en deux, serrant les bras autour d’elle. Elle peinait à respirer mais la chaleur lui était plus familière et l’apaisait. Ne pas bouger, ne pas tenter de se dresser contre le vent et le sable. Juste attendre. Le vent cessa alors brutalement et elle arracha le tissu qui recouvrait son visage. C’était terminé ? Vraiment ? Non… Elle était dans un coin de campagne, là aussi inconnu.

Cours… Elle se releva puis s’élança, sentant avec une précision redoutable que le danger arrivait sur elle. Elle entendit un coup de feu, puis un second. Ceux qui la poursuivaient étaient armés. Elle accéléra autant qu’elle le put, cherchant une solution. Mais son esprit tournait à vide, le feu ne pouvait rien contre une balle. Elle sauta par-dessus un large torrent en prenant appui sur un rocher glissant mais une détonation perça tout à coup l’air alors qu’une douleur violente la prenait au flanc. Elle cria et chuta, fermant les yeux, prise par la douleur et le choc.

Océane reprit conscience avec un violent sursaut, allongée par terre dans une salle blanche, à moitié brûlée et fumante, que des hommes aspergeaient d’eau. Un médecin au regard bienveillant était penché sur elle, lui donnait une gourde d’eau pour qu’elle boive. Elle s’examina en tremblant, sans trouver de blessures, puis fondit en larmes dans les bars du docteur lorsqu’il l’aide à se relever. Il la fit sortir de la pièce en essayant de la réconforter, l’aidant à marcher jusqu’à une salle de repos où il fit asseoir. Elle essuya ses larmes en buvant un peu d’eau, tremblante comme une feuille. Elle lui raconta très vite ce qu’elle avait vu et fait, voulant juste partir d’ici, se sauver. Le médecin fut gentil, lui laissant le temps de parler sans la brusquer. Elle se calma peu à peu mais le choc n’en était pas moins grand. Dès qu’elle put, elle fila comme si elle avait le diable aux trousses, courant dans le parc puis jusqu’au village. Plus jamais cela…
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