Avril 1932. Les soucis mondiaux s'étendent.
 
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 L'importance de la forme physique

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Anonymous Invité
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MessageSujet: L'importance de la forme physique   L'importance de la forme physique EmptySam 10 Sep - 12:02

C’était une idée… complètement stupide. Isabelle admettait sans problème que ces enfants devaient apprendre à se défendre en toutes situations étant donné la situation un peu tendue régnant en ce moment, mais de là à leur donner ce genre de cours ? Oui, tous les élèves ne participaient pas aux cours d’arts martiaux, oui, c’était une nécessité étant donné que des groupes militants avaient déjà menacés à plusieurs reprises de s’introduire dans ces lieux pour y mettre le bazar, oui, la population n’hésitait plus à s’en prendre aux porteurs de dons, mais enfin, il y avait sûrement une autre solution que ça ! C’était aux adultes de trouver une solution diplomatique, pas aux gamins d’apprendre à se battre. Et pire encore, d’apprendre à se battre avec des soldats. « On prend les gens d’expérience là où ils se trouvent », avait répliqué le colonel Maxence lorsqu’il avait vu sa tête quand on lui avait annoncé cette idée, « ce n’est pas un petit prof d’histoire ou de sciences qui pourra enseigner quoi que ce soit d’utile à ces enfants ». Emballé, c’est pesé. La voilà à faire parti d’un groupe d’instructeurs pour ces gamins dont la plupart ne devaient venir que pour s’amuser et une petite poignée car il y avait la réelle conscience du danger.

Ils se trouvaient dans une salle du second étage, à l’école, qui servait d’habitude de salle d’entraînement pour les manieurs de dons, sauf ceux du feu, et de la foudre aussi, d’ailleurs. La militaire avait troqué son uniforme pour une tenue de sport, plus adaptée, restait debout et très droite en attendant que les élèves soient prêts, près de ses collègues. Ils se changeaient et venaient ensuite se rassembler, la plupart très détendus, les autres avaient des airs curieux, les uns trépignant d’impatience et beaucoup discutant assez vite avec leurs amis sans se soucier de ce qui arrivait autour d’eux. La militaire soupira à nouveau, échangeant un regard blasé avec le commandant. Il y avait une très nette différence entre être instructrice pour de jeunes recrues et instructrice de gamins qui étaient là « parce qu’il le fallait bien ». Pour les premiers, ils avaient tous passé des examens d’entrée physiques et intellectuels, avaient été sélectionnés, étaient passés devant des jurys et devant un psychologue spécialisé. Alors qu’ici, c’était des groupes d’enfants dont une bonne moitié n’était sans doute pas apte à suivre le programme jusqu’au bout et qui ignoraient tout des véritables enjeux. Isabelle était soldat, pas nounou, elle considérait que ce n’était pas leur rôle de donner ce genre de « cours ».

– Nous allons commencer par les échauffements, annonça-t-elle lorsque tous fut réunis devant elle et que le silence se fit. Les étirements de base que vous avez tous appris durant vos cours de sport, puis dix tours de cette salle en courant, et sans parler, conservez votre souffle ! Ensuite, de nouveau des étirements. Allez-y. Et ceux qui ont déjà l’intention de se plaindre, dehors !

Son regard noir coupa net deux collégiens qui avaient commencé à protester, les faisant reculer au milieu des autres pour s’échauffer. Ils avaient plutôt intérêt à obéir, pour le coup, des cours normaux avaient été déplacés afin de permettre de libérer un après-midi entier pour ça. Le groupe d’aujourd’hui était le premier, d’autres élèves formeront un deuxième groupe le lendemain après-midi et ainsi de suite. Avec ses collègues, Isabelle passa entre les élèves, corrigeant ceux qui s’y prenaient mal et faisant taire ceux qui parlaient au lieu de s’échauffer convenablement. Qu’ils puissent parler avec leurs amis en cours de sport tout en s’échauffant, très bien, tant mieux pour eux, cependant, certainement pas ici. Le souffle, c’est ce qu’il y a de plus important, ça se conserve, ça s’entretient, ça ne se gaspille pas. Clair ? Il y avait quelques Guetteurs dans ce premier groupe, qui aidaient aussi les autres lorsqu’ils voyaient qu’une personne avait du mal à se placer et s’étirer comme il fallait. Très bien, ça leur fera gagner un peu de temps. Après dix minutes, elle fit lever tout le monde pour les faire courir leurs dix tours. La plupart étaient déjà fatigués, c’était désespérant.

– Si ça ne tenait qu’à moi, ce serait le tour du parc entier qu’ils auraient dû faire, commandant, dit-elle d’un ton assez blasé, pas seulement de cette petite salle. Enfin.

Un mouvement attira son attention, tournant la tête, elle vit que quelques professeurs étaient discrètement entrés et regardaient les élèves, avec des airs curieux ou réprobateurs. Le lieutenant les enjoignit de sortir, ce n’était pas un spectacle et même si ça ne leur plaisait pas non plus que ce soit l’armée qui se charge de ça, c’était ainsi. Quand les enfants eurent fini leurs dix tours, elle fit rassembler à nouveau pour qu’ils s’échauffent une seconde fois, les bras croisés et rappelant encore à l’ordre quelques élèves.

– C’est vous qui vous vous occupez du premier exercice, commandant, n’est-ce pas ? Qu’avez-vous prévu ?
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Anonymous Invité
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MessageSujet: Re: L'importance de la forme physique   L'importance de la forme physique EmptyVen 23 Sep - 11:33

Alex déposa sa veste sur un petit banc non loin près de leurs affaires avant de jeter un regard autour de lui, les mains sur les hanches. C’était donc parti avec le premier groupe ! Ses collègues avaient beau ne pas être très enthousiastes, lui-même trouvait que ce n’était pas une si mauvaise idée que cela, après tout. C’est bien vrai que les porteurs de dons étaient les plus menacés ! Et comme rien ne s’arrangeait, comme aucun calme ne pouvait même se profiler à l’horizon, on pouvait bien préparer les gamins en attendant. Il fit le tour de la grande salle pour observer un peu son environnement, entendant les enfants discuter et rire en se changeant, les garçons derrière un gros tas de matériel, les filles derrière plusieurs paravents qui avaient dû servir à un autre cours ou il ne savait quoi. Tout le monde en tenue de sport, et que ça saute. En rejoignant sa collègue, il lui sourit lorsqu’elle soupira avec un long regard blasé. Évidemment, ça ne lui plaisait pas, elle n’avait pas la même patience envers des recrues volontaires qu’envers des gamins et adolescents qui se moquaient bien de recevoir ce genre de leçons. Allez, tout allait bien se passer ! Même les enfants pouvaient être très volontaires lorsqu’il le fallait, le commandant était très bien placé pour le savoir. Une fois que tout le monde vint devant eux, il promena le regard sur le groupe, les bras croisés, dépassant tous ses collègues d’une bonne tête au moins.

– Nous allons commencer par les échauffements, annonça-t-elle lorsque tous fut réunis devant elle et que le silence se fit. Les étirements de base que vous avez tous appris durant vos cours de sport, puis dix tours de cette salle en courant, et sans parler, conservez votre souffle ! Ensuite, de nouveau des étirements. Allez-y. Et ceux qui ont déjà l’intention de se plaindre, dehors !

Ne pas s’étirer correctement était risqué, avant de faire une séance sportive, tout le monde savait cela, leurs propres professeurs de sport devaient déjà le leur répéter en boucle à chaque cours. Souriant à Isabelle qui était quand même sacrément sur les nerfs, il passa lui aussi entre les élèves pour corriger les postures lorsqu’il le fallait, sa carrure imposante suffisant souvent à elle seule de faire taire les agités, lorsqu’il s’en approchait. C’était parfois un peu blessant, pour le commandant qui avait toujours adoré les enfants, de leur faire peur ainsi. Il sourit en reconnaissant un des Guetteurs, qui y mettait bien plus de cœur que ses voisins proches, lui rendant son salut d’un signe de tête. La plupart d’entre eux avaient eu leur première mission officielle lors des manifestations qui avaient dégénéré à Besançon, il ya quelques temps déjà. Ils en avaient beaucoup parlé à leurs instructeurs à la caserne,. La majorité, même si elle était heureuse d’avoir enfin été sur le terrain, était restée un moment secouée et avait eu besoin de soutien pour accepter cette réalité. Ah, les premières doses fortes d’adrénaline, la peur et le stress du terrain, le sentiment bouillant d’avancer avec une troupe soudée et d’en faire partie intégrante, de ne pas être seul à faire face, ça vous remuait un bon coup ! Des expériences fortes qui vous marquaient durablement. Les enfants se levèrent ensuite pour leurs tours de salle, la plupart en grognant.

– Si ça ne tenait qu’à moi, ce serait le tour du parc entier qu’ils auraient dû faire, commandant, dit-elle d’un ton assez blasé, pas seulement de cette petite salle. Enfin.

– Oui, enfin, tant pis.

Ils ne pouvaient pas faire exactement comme il le faudrait, hélas, contraints à la fois par le temps et les moyens plus techniques, il faudra bien composer avec. Le lieutenant renvoya vertement balader, tout à coup, quelques profs venus fourrer leur nez dans la salle pour observer comment le groupe se débrouillait. Hé hé, mauvaise idée de venir jouer avec les nerfs du lieutenant aujourd’hui. Alex sourit largement en échangeant un regard entendu avec John. Le sous-lieutenant surveillait la progression des jeunes un peu plus, les bras croisés, haussant un peu les épaules avec un air « Tant pis, on laisse couler ». Son regard était néanmoins assez amusé, toute l’équipe connaissait bien le caractère parfois un peu sec de leur collègue, on s’y faisait très vite. Au fond, elle n’était pas méchante, simplement autoritaire et sérieuse, n’aimant ni les imprévus ni les tracas de ce genre. Ah, ce côté sérieux et cette rigueur que beaucoup avaient renforcé au cours de la Grande Guerre ou durant d’autres occasions, comme lui-même avec un parcours très particulier. Lorsqu’on y songeait, ni le colonel ni aucun membre de son équipe n’avaient des parcours professionnels très… Disons, ordinaires ou calmes. Il avait dû tous les choisir précisément pour cela, sans aucun doute. Alex fit signe aux premiers ayant finis leurs tours de ne pas gêner le passage des autres pour s’étirer à nouveau et de se mettre plus vers le milieu de la salle.

– C’est vous qui vous vous occupez du premier exercice, commandant, n’est-ce pas ? Qu’avez-vous prévu ?

– Le test d’endurance de Luc Léger, par groupes de cinq pour qu’on puisse mieux les observer et contrôler. S’ils veulent qu’ils soient entraînés par des soldats, on va les former comme les jeunes recrues, on est pas simples professeurs de sport. Niveau préparation, au moins…

Le test de Luc Léger était la première épreuve physique de sélection qui attendait les candidats voulant entrer dans l’armée. Il s’agissait d’une course progressive, par paliers, sur 20 mètres, par palier. Les candidats partaient de la première ligne et couraient vers la suivante, située vingt mètres plus loin, sur le palier 1 qui correspondait environ à 8km/h, c’est à dire une petite course peu exigeante. A intervalles réguliers, un signal sonore indiquant qu’il fallait relever sa vitesse, le but étant d’atteindre la ligne avant le prochain signal sonore. Chaque palier faisant ainsi augmenter la vitesse de course et réduire l’écart entre les signaux sonores. Celui qui était encore au milieu de la course lorsque le signal retentissait était éliminé de l’épreuve. Plus vous parveniez à durer le plus longtemps possible, à toujours attendre la ligne avant le signal, plus vous gagnez des points. Bien entendu, seuls ceux ayant la plus forte endurance pouvaient tenir très longtemps, la course augmentant en rapidité et maîtrise de son souffle à mesure que le temps filait. On en demandait pas cependant aux filles de tenir aussi longtemps que les garçons, comme elles n’avaient pas le même endurance physique. Une fois tout le monde étiré, le terrain pour le test d’endurance fut mit en place et Alex prit cinq premiers élèves, expliquant d’une voix forte en quoi consistait cette épreuve.

– Donnez vos noms, on va vous observer et vous noter, le vrai entraînement débute. On demande aux garçons de monter au moins jusqu’au palier dix et au sept pour les filles. Silence ! Inutile de râler à ce propos, les exigences physiques ne sont évidemment pas les mêmes pour les femmes, c’est comme ça.

Il fit partir les premiers candidats, en précisant bien qu’une fois la prochaine ligne atteinte, il fallait bien y poser le talon et atteindre le prochain signal sonore avant de repartir. Au début, c’était très facile, et à mesure, beaucoup n’avaient qu’une brève seconde pour poser le pied avant de devoir repartir. Alex donna un coup de sifflet pour le départ, les trois garons et les deux filles partant dans une course légère jusqu’à l’autre ligne, à vingt mètres. Un œil sur le chronomètre et sifflet en bouche, il fit ainsi poursuivre le test, réduisant peu à peu l’intervalle entre les coups de sifflet et donc augmentant le rythme de la course.
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Anonymous Invité
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MessageSujet: Re: L'importance de la forme physique   L'importance de la forme physique EmptyJeu 3 Nov - 12:15

– Le test d’endurance de Luc Léger, par groupes de cinq pour qu’on puisse mieux les observer et contrôler. S’ils veulent qu’ils soient entraînés par des soldats, on va les former comme les jeunes recrues, on est pas simples professeurs de sport. Niveau préparation, au moins…

C’est ça, ils ne pourront pas dire que les instructeurs n’avaient pas pris leur rôle au sérieux. Même si ce n’était absolument pas eux de le faire. Isabelle tapota légèrement du pied avec une certaine impatience ne regardant les gamins terminer les échauffements et étirements. Deux de leurs collègues préparèrent ensuite la salle pour le test, avec rapidité, il n’y avait guère besoin de beaucoup de matériel dans ce genre de test. Et dire qu’il fallait en arriver, apprendre à des gamins à résister, se battre, se faire entraîner par l’armée elle-même, sûrement contre l’avis du gouvernement, d’ailleurs, et de toute la population, qui voyait de moins en moins d’un bon œil les élémentaires, même très jeunes. Le commandant était occupé à expliquer comment allait se dérouler le test, ayant pris cinq premiers élèves pour débuter la partie. Isabelle les jaugea, de loin, d’un long regard, se demandant combien de temps ils allaient pouvoir tenir… Sans vouloir être méchante, il ne lui semblait pas qu’ils aient l’habitude des courses d’endurance… Jambes trop minces et ils ne se tenaient même pas droits en écoutant ce qui les attendait. Bon, ça n’allait pas faire long feu. Un collègue lui tendit un bloc-notes avec un crayon, qu’elle récupéra en hochant la tête pour le remercier. Tout cela était d’une telle perte de temps, à ses yeux ! Ces gamins feraient mieux d’avoir plus de cours pour maîtriser leur don, au lieu d’être ici à s’entraîner physiquement.

– Donnez vos noms, on va vous observer et vous noter, le vrai entraînement débute. On demande aux garçons de monter au moins jusqu’au palier dix et au sept pour les filles. Silence ! Inutile de râler à ce propos, les exigences physiques ne sont évidemment pas les mêmes pour les femmes, c’est comme ça.

Hum, commandant, on demandait les paliers dix et sept pour les adultes, pas pour les gosses de moins seize ans. Pour les plus âgés du groupe, soit, par contre, pour les plus jeunes, Isabelle serait déjà surprise s’ils atteignaient le palier quatre ou cinq. Notant néanmoins les noms sans rien dire, elle observa les enfants s’élancer au premier coup de sifflet, comptant mentalement par réflexe le temps s’écoulant entre chacun des signaux sonores. Le commandant gardait un regard sur les gosses et un autre sur son chronomètre, sifflet en bouche, faisant avancer le test en réduisant à chaque fois l’intervalle entre les signaux. Et comme le lieutenant s’y attendait, il ne fallut guère de temps avant que les cinq élèves ne déclarent forfait. A l’exception de deux d’entre eux, qui avaient vraiment essayé, les trois autres n’avaient pas du tout pris l’affaire au sérieux et très vite abandonné. Même à leur âge, Isabelle était toujours agacée de voir si peu de volonté. Ils n’avaient donc rien dans le ventre ? Le test se poursuivit avec d’autres élèves, puis encore un autre groupe. Environ un gros tiers du groupe entier fit vraiment de son mieux, le reste s’en moquait éperdument, c’était clair et net, ne se trouvant là que pour échapper un peu aux cours et être avec leurs copains. La cloche de la pause de l’après-midi sonna juste avant que le lieutenant ne s’énerve pour de bon, heureusement pour les gamins.

Tout le monde sortit à grands renforts de cris et de rires, Isabelle jetant son bloc-notes sur un banc près de son sac en inspirant un grand coup pour se calmer. Bref ! De toute façon, ça ne servait strictement à rien, tout le monde était d’accord sur ça, donc peu importe… Elle ne se faisait que perdre complètement son temps, elle s’en remettra, ce n’était pas important. Elle se pencha pour fouiller son sac et sortir sa bouteille d’eau, s’asseyant sur le banc près du commandant. Leurs collègues aussi étaient assez lassés mais moins énervés qu’elles, prenant plutôt ça sur le ton « Pas grave, on fait avec, tant pis si c’est agaçant ou fatigant ». Ils avaient sans doute raison, ça ne valait pas le coup de s’énerver pour ça. Cela dit, le lieutenant ne comprenait pas que les généraux soient d’accords pour tenter ce genre d’expérience, pensaient-ils vraiment que cela pourra servir aux enfants, qu’ils risquaient d’être plongé au cœur d’une bataille ouverte ? Les activistes ne pouvaient pas pénétrer dans cette école, elle était trop bien gardée. Du moins, c’est ce qu’elle croyait. Elle l’espérait. Ces dingues pouvaient très bien tout essayer pour venir effrayer des gamins, dans leur propre école.

– Dites-moi, commandant, vous pensez vraiment que cette école parviendra à rester ouverte ? Les militants et activistes sont de plus en plus dingues, on n’avait pas vu une telle tension dans ce pays depuis la Grande Guerre. Je commence à me demander s’il n’y a pas réellement un risque de guerre civile.
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