Sengoku Hidehisa [Validé]

I. LE PERSONNAGE.

• NOM : Hidehisa
• PRÉNOM : Sengoku
• DATE DE NAISSANCE : 12 juin 1915
• ÂGE : 17 ans
• CLASSE OU MÉTIER : Apprenti
• DON(S) : Vent
• STATUT MARITAL : Célibataire
• AVATAR : Lan Shizhui

II. LES DESCRIPTIONS.

Depuis tout jeune, Sengoku a toujours aimer jouer dehors et se dépenser, se défouler avec ses amis, courir et s’amuser. Il aime être en pleine nature et respirer librement. Marcher des heures ne l’a jamais gêné, bien au contraire, il préfère faire cela et prendre son temps que grimper sur un vélo pour aller plus vite ou prendre le train. Si on lui en donnait l’occasion, il accepterait même de traverser tout le pays à pieds en prenant son temps. Disposant d’une excellente santé, il pense à entretenir son corps et son esprit, aimant faire du sport et être à l’air libre. Il peut aussi, quand il trouve l’occasion, être de nouveau et grand gamin et jouer à des jeux d’enfants, avec ses amis, juste pour le plaisir. Il ne se prend pas au sérieux, lorsqu’il ne le faut pas, et ne veut pas non plus se montrer trop froid. Ecouter les autres lui a toujours paru très essentiel, pour comprendre une situation avant d’agir.

Même s’il n’aime pas trop ça, il sait se montrer très sérieux et discipliné en classe, à présent. Ça n’a pas toujours été le cas, enfant, il avait énormément de mal à simplement se poser et écouter, il lui a fallu beaucoup de temps pour enfin comprendre qu’il ne pouvait pas que s’amuser et courir partout, que les études théoriques étaient tout aussi importantes que la pratique. Peu à peu, il s’est calmé et a commencé à montrer beaucoup plus de sérieux dans ses classes. Il a appris à être sérieux et concentré lorsqu’il le doit et à ne se détendre et se défouler qu’une fois sorti de ce type de moments. Ça ne s’est fait pas fait en un jour et il a dû en passer par de nombreuses punitions avant que tout cela ne lui rentre enfin dans le crâne. Même aujourd’hui, il y a beaucoup de petits moments où son caractère tend à le pousser à faire des âneries en cours, il doit lutter contre lui-même pour ne pas se laisser aller et rester consciencieux.

Un grand paradoxe de son caractère est la question de la prudence. Lorsqu’il doit veiller sur d’autres personnes, que ce soit ses frères, des amis ou même des personnes qu’il ne connaît pas spécialement, il fait tout pour rester très prudent, faire attention à elles et à leur environnement, les préserver de tout danger et se montrer patient et pragmatique. Cependant, dès lors qu’il se retrouve tout seul, toutes ses bonnes résolutions et pratiques s’envolent très loin de son esprit et il ne fait absolument pas attention à lui-même. Il peut alors foncer dans le tas tête baissée, ne plus prendre garde à rien. A cause de ça, il se blesse assez souvent.

La première chose qui frappe, chez le jeune homme, c’est sa taille. Il est petit, bien petit, atteignant très péniblement 1m55 avec des chaussures. Petit et fluet. Il garde un visage assez fin, plutôt enfantin selon certain, ce qui est encore plus accentué lorsqu’il sourit. Les gens autour de lui le prennent souvent pour un tout jeune garçon, bien qu’il passe la barre des dix-sept ans, désormais, et le traitent comme tel, avant de se rendre compte qu’il n’est pas si jeune. Pourtant, malgré son apparence, Sengoku n’est pas si fragile. Au contraire, il dispose d’une force physique non négligeable, gagnée par plusieurs années d’entraînement intensif chaque semaine au temple, bien que ça ne se remarque pas, lorsqu’on le regarde. Ses muscles ne sont pas du tout apparents. Il possède des cheveux noirs, qu’il aime bien garder assez longs, des yeux gris qu’il tient de son père, et des traits encore éclairés par la jeunesse. Sans le connaître, on ne lui donnerait que quatorze ou quinze ans au maximum. Il porte souvent son uniforme d’étudiant, du temple, rarement des vêtements plus classiques, car il s’y sent à l’aise.

III. L'HISTOIRE.

Un rituel immuable, tous les matins, consiste à regarder la petite photo qu’il conserve de sa mère et lui dire bonjour, comme si elle était toujours auprès d’eux. Sengoku ne conserve aucun souvenir de sa mère, tout comme ses deux petits frères. Après avoir donné à trois fils, en trois ans, elle a soudainement décidé de quitter le foyer familial et n’a plus jamais donné signe de vie ensuite. Aucune explication, pas un mot, partant en laissant derrière elle son fils aîné de deux ans, un garçonnet d’un an, et un bébé qui n’avait qu’un mois à peine. Leur père ne s’est jamais remarié, pas plus qu’il n’a compris le départ soudain de sa femme, et les a élevés seul. Lorsqu’ils étaient enfants, leur père les confiaient souvent à une nourrice car il avait un travail très prenant, demandant de lui beaucoup d’heures, et il rentrait souvent tard à la maison. En grandissant, par la force des choses, les trois frères devinrent très proches les uns des autres, car ils étaient souvent juste entre eux.

Ils eurent malgré tout une éducation très stricte et tournée vers le travail. Leur père travaillait pour une grande entreprise du pays, et alors qu’ils étaient encore assez jeunes, ils déménagèrent assez loin de leur village de naissance, car leur père avait une opportunité de carrière intéressante. Installés dans une maison en campagne, ils virent encore moins leur géniteur, ce dernier travaillant dans la ville voisine et confiant leur suivi à d’autres personnes. A l’âge de neuf ans, le petit Sengoku développa son premier don, le vent. Il en fut très surpris, jusqu’au moment où son père lui apprit à mi-mots que cela lui venait de sa mère. Ce fut un passage perturbant de sa vie. Autant le petit garçon était très heureux d’avoir hérité quelque chose de sa mère disparue, autant il se sentait très triste que ce soit, avec quelques photos, tout ce qui lui reste d’elle. Dans un premier temps, son don ne causa pas grand trouble dans sa vie, il jouait avec mais ne s’en servait pas à fond.

A ses douze ans, quand son pouvoir commença à être plus sérieux, son père l’emmena dans un temple, Moeru kumo, très spécifique, où on apprenait aux jeunes à maîtriser les dons du vent et du feu. Il allait y suivre des cours, en plus de son apprentissage classique au collège. Là-bas, ce qu’il dû surtout apprendre en premier, ce fut la discipline, car pour maîtriser ce genre de pouvoirs, il fallait d’abord se maîtriser soi-même, avoir un bon contrôle de son corps et son esprit, pour ne pas se laisser dévorer par son propre pouvoir ou en perdre le contrôle. Il s’y rendait presque tous les soirs et toute la journée du samedi, parfois aussi le dimanche. Les premiers mois furent vraiment très difficiles, tant la discipline était extrêmement stricte. Il reçut un lot considérable de punitions en tout genre avant de réussir peu à peu à rentrer dans le moule et suivre les règles.

La discipline très dure et les entraînements rythmés le poussèrent encore plus à vouloir profiter au maximum de ses temps libres ou des congés, quand il pouvait en avoir. Il sortait avec ses amis à la moindre petite occasion et aimait faire de longues randonnées, seul ou avec ses frères, le dimanche. Lorsqu’il n’était pas en cours, que ce soit à son école ou à Moeru kumo, il s’amusait dehors comme un petit enfant, relâchant enfin toute la pression et le reste un bon coup. Ça lui permettait d’être sérieux durant ses études et de se forcer à le rester, car il avait d’autres moyens de se relâcher. Le temple, cependant, était si strict et dur qu’il garantissait des résultats spectaculaires, pour ceux et celles s’en donnant la peine. Sengoku finit par se rendre compte de son niveau lors de petites compétitions amicales, où participaient d’autres jeunes ayant eu des cours particuliers quelques soirs par semaine, moins poussés.

Même si tenir le rythme et surtout la discipline lui était très douloureux, il finit par penser qu’il pourrait, à son tour, enseigner la maîtrise de cet élément, à Moeru Kumo. Il décida alors de poursuivre son apprentissage, cette fois de façon « adulte ». C’était encore plus sévère et strict, mais il avait un objectif à atteindre.

IV. DERRIÈRE L'ECRAN.