Avril 1932. Les soucis mondiaux s'étendent.
 
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 Adrien, Marions-nous !

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Anonymous Invité
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MessageSujet: Adrien, Marions-nous !    Adrien, Marions-nous !  EmptyLun 14 Juil - 16:32

Sarah se réveilla doucement, elle n'avait pas très bien dormi et voulait se recoucher, mais elle ne pouvait pas, elle avait des cours à donner. Elle se leva difficilement et s'habilla. Une fois prête, elle prit ses affaires se dirigea vers sa porte quand elle vit une lettre sur le sol, curieuse, elle la prit et vit sur l'enveloppe « Sarah ».

*tient, qui m'écrit ?*

Elle l'ouvrit en hâte et la lut. Arrivée au milieu de la lettre, elle s'assit sur son canapé et poursuivie sa lecture. Quand elle eu finie, elle en avait les larmes aux yeux, Adrien lui avait écrit et il n'avait pas écrit n'importe quoi, il lui avait demandé en mariage ! Sarah en fut très émue, elle n'avait jamais eu une lettre d'amour aussi belle, aussi romantique. Son mal de tête s'en alla et sa mauvaise humeur aussi, elle était heureuse !

Elle essuya ses larmes de joie et se leva :

- Il faut que je le trouve !

Il prit ses affaires, se dirigea vers la salle des professeurs, posa ses affaires, au passage elle dit bonjour à tous ces collègues, vérifia si Adrien n'était pas là et courus dans les couloirs se dirigeant vers l'infirmerie. Sarah ouvra la porte violemment et cria :

- Adrien, c'est OUI !

Mais elle s'aperçut qu'il n'était pas là, au lieu de cela, elle vit un élève qui était réveillé :

- Vous allez bien Madame ?

Sarah rougit et reparti en courant, elle savait où il était, elle se dirigea au deuxième étage du pensionnat et chercha l'appartement d'Adrien !

Une fois arrivée devant sa porte, elle l'ouvrit et vit Adrien étendu dans le lit. Il dormait encore, oui, Sarah était une lève-tôt. Elle se dirigea à coter de lui et lui murmura à l'oreille :

- Adrien, mon amour, réveille toi !

Au bout de quelques instants Adrien se réveilla et Sarah lui sauta au cou en criant :

- C'est oui, oui, oui, ouiiiiiiii. Adrien, je t'aime et je veux devenir ta femme !

Avant qu'il ait pu comprendre, Sarah le rallongea et l'embrassa langoureusement.

- Moi aussi je veux faire ma vie avec toi, je veux avoir un enfant ou même plusieurs enfants avec toi !

Elle continua à l'embrasser, lui exprimant sa joie, en même temps, elle avait des larmes qui coulaient le long de ses joues, des larmes de joie parce qu'elle ne croyait pas qu'Adrien lui ferait une déclaration comme cela. Elle le caressa partout et lui murmura à l'oreille :

- J'ai envie de toi, maintenant et pour toutes les années à venir ! Je t'aime Adrien et je t'aimerais toujours !

Sarah enleva ses vêtements et s'allongea à côté de lui, elle continua à le caresser et à l'embrasser partout. Tout en lui disant tout le temps

- Je t'aime, je t'aime, je t'aime !
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Adrien de Sora
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MessageSujet: Re: Adrien, Marions-nous !    Adrien, Marions-nous !  EmptySam 19 Juil - 17:03

Adrien s'était couché très tard, ce soir-là. une fois ses élèves soignées, la petite qui avait la grippe couchée avec ses médicaments, les papiers habituels remplis, il était rentré dans ses appartements pour écrire sa lettre. Ce n'était pas l'écrire qui lui avait pris du temps, mais plutôt sa décision. Il avait longuement réfléchit avant de s'engager, il avait beaucoup hésité. Ce n'était pas une chose que l'on prenait à la légère, après tout ! Il vivait depuis si longtemps avec le fantôme de sa femme et de son fils. Il vivait depuis si longtemps à pleurer, la nuit venue, en regrettant de ne pas être mort à leur place, en regrettant sa vie perdue, en regrettant d'être là alors qu'eux n'étaient plus. Pleurant de ne plus pouvoir serrer son enfant dans ses bras, le voir grandir. Il n'était plus. Il avait disparu, son ange blond, souriant et câlin. Disparu, si loin de lui. Sa mère et lui étaient partis sans plus l'attendre. Il était resté, seul, devant deux tombes en marbre, froides, presque anonymes, avec des noms gravés.

Et pourtant, voilà qu'il venait de déposer sa lettre pour Sarah à l'accueil, qui le lui donnera au matin en distribuant le courrier. Ses amis les plus proches lui demanderaient pourquoi. Pourquoi voulait-il se réengager, pourquoi se remarier, pourquoi tout recommencer ? Pourquoi repartir de zéro,a lors qu'il vivait avec la crainte permanente que l'histoire se répète ? Qu'il subisse de nouveaux décès ? Car il ne voulait plus être seul, tout simplement. Cela paraissait idiot, mais depuis qu'il effectuait le suivi de grossesse de la directrice, il avait de plus en plus envie de voir le ventre de Sarah s'arrondir lorsqu'elle portera l'enfant qu'il lui aura donné.

Il se coucha, l'esprit en paix, bien que la peur soit encore présente. S'il avait de nouveau une famille, il ne voulait pas qu'elle soit détruite. Il avait tellement peur de tout perdre à nouveau, tout comme il mourrait d'envie d'avoir un fils ou une fille, une femme avec qui s'endormir le soir. Il plongea dans un sommeil finalement très profond, ponctué de rêves et de cauchemars. Il voyait tantôt son mariage avec Sarah, tantôt son bébé disparaître dans les flammes d'un accident. Avant de voir à nouveau sa nouvelle femme enceinte, puis sa première épouse disparaître alors qu'il essayait de l'aider, tomber dans un gouffre sans fond. Il se réveilla plusieurs fois en sueur et pleurant, avant de se rendormir. Anna... Anna, où es-tu ?

Il devait encore tôt lorsqu'il fut éveillé, car il n'entendait aucun bruit dans les couloirs, et son réveil n'avait pas non plus sonné. Que se passait-il ? Il ouvrit légèrement un œil, épuisé et encore tremblant. Il eut à peine le temps de reconnaître Sarah qu'elle lui sauta tout à coup au cou, trop vite pour qu'il puisse même ouvrir la bouche.

- C'est oui, oui, oui, ouiiiiiiii. Adrien, je t'aime et je veux devenir ta femme !

Elle l'embrassa aussitôt, lui laissant le temps pour que l'information réussisse à parvenir jusqu'à son cerveau embrumé. Oui... Elle avait dit oui ! Il eut un long frisson, espérant avoir pris la bonne décision, et espérant être capable de la protéger, elle et les enfants qui leur viendront. De nouveau, ce désir de la voir enceinte. Mais il hésitait encore. C'était très dangereux, en ce moment, et il refusait qu'elle soit blessée.

- Moi aussi je veux faire ma vie avec toi, je veux avoir un enfant ou même plusieurs enfants avec toi !

Oui, mais ils avaient le temps, il devra d'abord s'assurer qu'elle ne risque absolument rien ! Elle pleurait de joie, et il en sentit une grande chaleur au ventre. Une femme qui pleurait après une lettre ? Il trouvait ça beau, et très touchant.

- J'ai envie de toi, maintenant et pour toutes les années à venir ! Je t'aime Adrien et je t'aimerais toujours !

Elle enleva ses vêtements, s'allongeant près de lui, l'embrassant toujours. Il avait très chaud, d'un seul coup, mais la mélancolie de la nuit n'était pas passée. elle partait peut à peu, mais ils avait qu'il lui faudra des années pour voir ce qu'il avait vécu comme de beaux souvenirs à chérir, au lieu de pleurer éternellement sur cette fin brutale.

- Je t'aime, je t'aime, je t'aime !

Il souleva les couvertures et la fit rentrer dans son lit, avant de l'attirer dans ses bras et de la serrer bien fort. Il l'entoura comme un cocon protecteur, pour la pousser à se blottir contre lui, et l'embrassa sur le front en la câlinant. Elle ne mourra pas, pas elle aussi, il en faisait le serment. Il en voulait pas la perdre, ce serait concéder une victoire de trop à la mort ! Il ferma les yeux avec un léger soupir, tout en la gardant dans ses bras.

- J'ai peur de te perdre, confia-t-il dans un murmure. Et peur de ne pas savoir m'occuper de toi. Peur qu'il ne t'arrive un malheur, comme à Anna et notre fils.

Elle devait le savoir, si elle acceptait de l'épouser. Elle devait savoir que les fantômes de sa femme et son fils vivaient en permanence avec lui. Elle devait connaître chacun de ses démons, car ce n'était seulement l'alcool qui le rongeait et le détruisait. Il sourit soudain et la serra plus fort, l'embrassant sur le visage.

- Et quand les choses se seront calmées dans cette école, je veux te voir dans ce lit, enceinte jusqu'au fond des yeux. C'est toi que je veux ausculter pour vérifier que tout va bien. C'est à toi que je veux donner des conseils pour l'accouchement.

Il l'embrassait sur le front, les yeux, le nez, la bouche, les joues, le cou... Il l'embrassait avec un regard pétillant et plein d'amour, tout en la caressant.

- Nous sommes en Mars... Si nous nous marions début Avril ?
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MessageSujet: Re: Adrien, Marions-nous !    Adrien, Marions-nous !  EmptyJeu 24 Juil - 14:40

Adrien souleva les couvertures et fit entrer Sarah dans le lit, il l'attira dans ses bras et la serra très fort. Sarah aimait bien ce contact qu'elle avait avec lui, elle était en fait, assez tactile. Adrien lui parla :

- J'ai peur de te perdre, confia-t-il dans un murmure. Et peur de ne pas savoir m'occuper de toi. Peur qu'il ne t'arrive un malheur, comme à Anna et notre fils.

Sarah soupira, elle comprenait sa peur, mais il fallait qu'il essaye de passer à autre chose, elle le comprenait et le soutiendrais toujours. Il sourit et l'embrassa :

- Et quand les choses se seront calmées dans cette école, je veux te voir dans ce lit, enceinte jusqu'au fond des yeux. C'est toi que je veux ausculter pour vérifier que tout va bien. C'est à toi que je veux donner des conseils pour l'accouchement.

Sarah aussi, c'est ce qu'elle voulait, elle refuserait que quelqu'un d'autre l'ausculte, elle n'avait pas confiance et raison de plus après ce qui est arrivé à Gabriella ! Adrien l'embrassait sur le front, les yeux, le nez, la bouche, les joues, le cou... Il la caressait aussi, Sarah frissonna et exprima un petit cri de plaisir, Adrien finit par répondre :

- Nous sommes en Mars... Si nous nous marions début Avril ?

Sarah sourit, oui, comme cela elle serait enfin Mme Sarah De Sora ! Plus de mademoiselle, finit les taquineries, finit les questions de ces collègues « quand est-ce que tu te maries ? ». Elle se redressa :

- Oui, marions-nous début avril, mais...

Quand était-il des militaires ? S'il sabotait son mariage ou qu'ils créer des problèmes ... Sarah décida d'en parler à Adrien :

- Mais mon chéri, les militaires, tu ne crois pas qu'ils vont créer des problèmes ?

Sarah avait quand même peur, avec ce qui ce passait en ce moment ! Elle se remit dans les bras d'Adrien :

- Concernant ta femme et ton fils, je comprends ta douleur, mais tu ne seras pas le seul à vivre cette douleur tout seul, je serais là !

Sarah l'embrassa pour le rassurer et lui faire comprendre qu'elle serait là toujours !

- Sinon, j'y compte bien que mon infirmier préféré soit celui qui m'ausculte quand je serais enceinte ! Avec ce qui s'est passé par rapport à Gabriella, je préfère côtoyer une personne de confiance.

Sarah frissonna, Gabriella à souffert, mais elle s'en remet petit à petit, en tout cas, Sarah voulait quand même une grossesse plus calme ! Sarah regarda Adrien :

- Je vais bientôt devenir Mme De Sora ! J'ai hâte !

Sarah l'embrassa et le caressa, sa main descendait petit à petit... Puis finit par dire :

- Je t'aime Adrien et nous formerons une grande famille !

Elle lui sourit et continua ses caresses.
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MessageSujet: Re: Adrien, Marions-nous !    Adrien, Marions-nous !  EmptyJeu 31 Juil - 22:13

- Oui, marions-nous début avril, mais...

Mais ? Il leva une main pour caresser son cou, se demandant ce qui la gênait. Elle n'aimait pas le mois d'Avril ? Pourtant, il pouvait faire très beau, et c'était peu avant le voyage scolaire. S'ils étaient mariés en partant, ils pourront s'amuser discrètement en tout bien tout honneur, serrés à deux par les liens sacrés du mariage. Plus personne ne pourra rien leur dire, à ce moment-là ! Il fallait juste qu'il se détende, et ne se laisse pas submerger par la peur. Ce qui était arrivé à Anna et leur bébé était terrible, mais il n'y avait aucune raison que cela recommence. Il la protégera, il le pouvait. Il le devait. Si elle acceptait de devenir sa femme, il devait tout faire pour la protéger, l'aimer, la chérir, la soutenir jusqu'à son dernier souffle, et si l'âge l'emportait avant lui, lui apporter chaque jour des fleurs sur sa tombe en attendant que le temps l'emporte à son tour et qu'il puisse la rejoindre au ciel.

- Mais mon chéri, les militaires, tu ne crois pas qu'ils vont créer des problèmes ?

Les militaires ? Non... Il ne pensait pas. Maintenant qu'ils pouvaient se rendre à Gray, ils feront la cérémonie là-bas, puis la fête dans le parc du pensionnat, à moins que Sarah ne préfère la petite chapelle intime à l'église du village. Les militaires ne s'incrusteront pas au mariage, ce n'était pas une affaire d'état. Qu'était, pour eux, un infirmier alcoolique qui allait épouser une prof de maths ? Pas grand-chose, sinon rien. Don il ne se faisait pas de soucis de ce côté-là. Il voulait voir Sarah avancer vers l'autel dans sa longue robe blanche, et s'accrocher à son bras. Pas question qu'il attende plus longtemps, finalement, car il refusait de la voir au bras d'un autre !

- Concernant ta femme et ton fils, je comprends ta douleur, mais tu ne seras pas le seul à vivre cette douleur, je serais là !

Elle était adorable, mais il préférait ne pas lui communiquer sa douleur, elle n'avait pas à souffrir avec lui. Peu importe ses fantômes, il n'allait pas l'obliger à en souffrir à son tour. C'était à lui, et à lui seul, de gérer tout cela et de s'en sortir, à lui de dépasser tout son passé. Il en était capable, avec un peu de volonté... Tout ira mieux lorsqu'il aura commencé à reconstruire sa vie.

- Sinon, j'y compte bien que mon infirmier préféré soit celui qui m'ausculte quand je serais enceinte ! Avec ce qui s'est passé par rapport à Gabriella, je préfère côtoyer une personne de confiance.

Il retint une grimace. Il revoyait encore la directrice frappée et blessée, pâle, évanouie sur un lit de l'infirmerie. Il n'en revenait toujours pas d'autant de violences, en particulier sur une femme enceinte ! Qu'elle n'ait pas fait de fausses couches était un miracle à ses yeux... Mais elle risquait à tout moment d'accoucher plus vite que prévu. A huit mois, ou même à sept, c'était plus que probable vu le contexte actuel. Voilà des nuits qu'il s'attendait à être appelé en urgence et trouver leur supérieure hiérarchique à crier en se tordant le ventre, alors que le travail commençait. Et il se voyait la faire allonger, lui dire de respirer doucement, avec la peur que les deux enfants soient perdu par cet accouchement trop précoce. L'appel d'une ambulance, le placement des bébés en couveuse, et le risque de perdre la mère par hémorragie...

Il en frissonna, souriant malgré tout lorsque sa future femme exprima sa hâte de l'épouser. Penser à l'image de la directrice agonisante lors de son accouchement ne l'aidait franchement pas à se détendre en cet instant précis, malgré les efforts de Sarah. Il espérait fortement que Sarah ne connaisse aucun de problèmes de Gabriella lorsqu'elle sera enceinte à son tour ! Pitié, non, il en deviendrait fou. Il répondit avec un peu de retard à son baiser, plus tendu qu'un arc.

- Je t'aime Adrien et nous formerons une grande famille !

Il se força à lui sourire, ordonnant à tous ses muscles de se détendre manu militari, ou ça allait barder. Il avait envie de vider une bouteille devin en deux ou trois gorgées, d'un seul coup. Il se redressa et captura Sarah dans ses bras, la serrant contre lui avec force, tout en fourrant le visage dans ses cheveux. Il mourrait d'envie de vérifier tout de suite l'état de Gabriella, comment sa grossesse se passait, là, maintenant, tout de suite. Le stress était terrible. Il maîtrisa ses tremblements puis soupira, serrant Sarah avec un peu plus de douceur.

- Je deviendrais fou si tu avais les mêmes problèmes durant ta grossesse... Mais je te jure que ça n'arrivera pas ! Je ne laisserais personne t'enlever, ni te poignarder.

Il ne laissera personne lui faire du mal... Pas à elle. Elle ne finira pas comme Anna, il le jurait devant tous ses ancêtres ! Il eut un rire nerveux, qui le secoua de la tête aux orteils.

- Je suis paranoïaque... J'ai vu la dirlo à moitié évanouie et couverte de sang depuis le début de sa grossesse, et je crève de trouille que tu subisses ça. Donc pardonne-moi d'avance si je suis un peu trop sur les nerfs ou surprotecteur.

Il l'embrassa longuement sur la joue, puis extirpa ses jambes du lit.

- Il faut qu'on mange avant d'aller travailler.
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MessageSujet: Re: Adrien, Marions-nous !    Adrien, Marions-nous !  EmptyJeu 7 Aoû - 18:45

Tout à coup, Adrien se redressa, il mit Sarah dans ses bras la serrant comme il pouvait. Sarah se demandait bien ce qu'il lui arrivait tout à coup, avait-elle dit quelque chose qui ne fallait pas ? Au bout de quelques instants, il soupira et serra toujours Sarah, mais avec plus de douceur :

- Je deviendrais fou si tu avais les mêmes problèmes durant ta grossesse... Mais je te jure que ça n'arrivera pas ! Je ne laisserais personne t'enlever, ni te poignarder.

Oh oui, Sarah le savait qu'Adrien ne laisserait personne lui faire du mal, elle en était rassurée, elle profita de son étreinte et frissonna quand même un peu. Elle espérait elle aussi qu'elle n'aurait pas les mêmes problèmes que Gabriella. Adrien rit, mais c'était plutôt un rire nerveux puis continua :

- Je suis paranoïaque... J'ai vu la dirlo à moitié évanouie et couverte de sang depuis le début de sa grossesse, et je crève de trouille que tu subisses ça. Donc pardonne-moi d'avance si je suis un peu trop sur les nerfs ou sur-protecteur.

Sarah s'en doutait qu'il serait peut-être sur-protecteur, mais elle préférée un homme comme cela qu'un homme qui ne s'occupe pas bien de sa femme. Adrien l'embrassa assez longtemps sur la joue et sortit ses jambes du lit :

- Il faut qu'on mange avant d'aller travailler.

Sarah soupira :

- Oh ! j'aimerais tellement qu'on reste tous les deux au lit !

Elle savait que ce n'était pas possible, il fallait travailler, mais Sarah avait une flemme ! Elle sortit elle aussi ses jambes du lit d'Adrien et alla du côté de son futur mari, elle s'assit à côté de lui :

- Tu sais, je préfère que tu sois sur-protecteur avec moi, il y a des hommes parfois qui ne le sont pas assez et même qui sont indifférent à leur femme !

Sarah frissonna, elle ne comprenait pas pourquoi les hommes parfois se marier, mais ne s'occuper pas ou très peu de leur femme. Pendant qu'Adrien allait faire un brin de toilette, Sarah fit son lit et posa à la poubelle les bouteilles vides. Quand ils seront ensemble, il faudrait qu'il fasse attention à sa consommation d'alcool surtout devant leur futur enfant ! Au bout d'un moment, elle lui demanda s'il était prêt puis fini par dire :

- Quand on va arriver au réfectoire, je suis sûr que tout le monde est au courant pour notre mariage ! Tout se sait vite ici !

Elle lui sourit et l'embrassa à son tour sur la joue.
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