Josuke Nakajima, terminé

I. LE PERSONNAGE.

   • NOM : Nakajima
    • PRÉNOM : Josuke
    • DATE DE NAISSANCE : 8 février 1886
    • ÂGE : 46 ans
    • CLASSE OU MÉTIER : Sculpteur
    • DON(S) : Eau
    • STATUT MARITAL : Marié
    • AVATAR : Hashirama

II. LES DESCRIPTIONS.

Posé, patient, discipliné. Du fait de son éducation et de la vie menée depuis sa plus tendre enfance, Josuke est tout sauf une personne allant facilement s’énerver, que ce soit contre les autres ou dans la vie de tous les jours. Il en faut beaucoup avant qu’il ne se mette vraiment à crier, cela peut arriver lorsqu’une dispute dure trop longtemps ou lorsqu’on touche un point très sensible pour lui. Lorsqu’il est trop agacé, son réflexe restera toujours d’éviter que les choses ne s’enveniment plus, quitte à partir et couper court à la discussion, il ne cherche pas le conflit, encore moins à le creuser.

Depuis l’adolescence, il est très sensible aux différentes formes d’art et y trouve beaucoup de réconfort. La sculpture est son métier, que ce soit pour des œuvres ou des objets du quotidien, mais il aime aussi beaucoup la peinture. A ses heures perdues, il s’essaye à des esquisses et des dessins, des paysages souvent ou bien des portraits des membres de sa famille. Des activités qui l’apaisent et le rassurent, comme si rien de mal ne pouvait arriver lorsqu’il s’y met. Il aime aussi écouter de la musique, mais n’en a pas souvent l’occasion, rarement seul et assez tranquille pour ça. Les moments de solitude ne le gênent pas, si cela lui permet de se retrouver lui-même.

De toute sa fratrie, Josuke est sans conteste le plus grand, il dépasse tout le monde d’une bonne tête, une taille que seul son père avait égalé dans la famille. Un corps plutôt mince, sans être fluet, assez souple. Il garde ses cheveux châtains toujours assez longs, les aimant bien détachés. Son visage paraît souvent impassible, calme, serein, en extérieur, il cache bien ce qu’il ressent et ne laisse jamais grand-chose transparaître, à moins d’être en privé avec sa famille. Une fois chez lui, avec sa femme par exemple, il se permet bien plus d’être lui-même, afficher des émotions plus variées qu’un masque impassible. Côté tenue, il a toujours aimé et gardé un style très traditionnel, ancien, même, diront les mauvaises langues, mais est loin de choquer à la campagne, où il vit.

III. L'HISTOIRE.

Josuke est né le 8 février 1886, à une époque où le pouvoir impérial revenait en plein essor et où le pays était lancé dans une politique d’expansion coloniale, tout en se recentrant sur lui-même et ses valeurs, afin de renforcer sa position. Autrement dit, affirmant à la fois son identité propre et renforçant son armée, ainsi que ses territoires. Son père, Daisuke, ancien samouraï blessé au combat, avait alors dix-huit ans, et sa mère, Narumi, en avait quatorze, toute jeune mariée. Il fut leur premier enfant, et à ce titre, reçut quasiment dès la naissance une pression très forte.

Son éducation fut très stricte, et ce dès la petite enfance. Discipline, rigueur, bons résultats scolaires, son père ne lui laissait rien passer, le comportement comme les résultats devaient être irréprochables. Une rigueur qu’on lui demandait même alors qu’il savait à peine marcher. Ses souffles d’air, il les trouvait avec ses frères et sœurs, surtout très attaché à ses deux frères qui naquirent respectivement deux et trois ans après lui, car l’écart d’âge était presque insignifiant. Même si les trois n’avaient pas du tout le même caractère, ils se complémentaient, et c’est qui renforça leurs liens durant l’enfance.

Adolescent, il trouva un nouveau refuge dans l’art, un moyen d’échapper quelques heures à la pression paternelle et maternelle et aux tâches qui lui incombaient. Chacun, ainsi, avait une manière d’évacuer, pour lui, ce fut les arts. Très touché par la musique, la peinture, la sculpture, il se décida peu à peu à en faire son métier. Il put ainsi apprendre à sculpter dans le bois, la pierre, le verre et d’autres matériaux avec un artisan réputé, dans la vallée. Un artisan qui lui enseigna également comment présenter les œuvres, les peindre et surtout les vendre. Mais Josuke ne faisait pas que de l’art, il sculptait aussi, souvent avec du bois, des ustensiles utiles, dans la vie quotidienne.

Jamais il ne remit en cause la discipline et l’éducation données par leur père, même si ce n’était pas le cas de tous, dans la famille. Lorsqu’il fut en âge, il rencontra une jeune femme, de quatre ans plus jeune que lui, que son père lui fit présenter, Emiko. Elle lui plut, leurs familles respectives étaient bonnes amies, et ils décidèrent de se marier. A ses yeux, sa vie était déjà réglée comme une horloge, il avait trouvé sa place, était prêt à rentrer pleinement dans la vie active et le rôle que son père lui laissait peu à peu. Il voulait avoir des enfants à son tour, veiller sur une grande famille, dans le plus pur respect des traditions.

Tout n’était pas si rose, cependant. Un de ses frères s’entendait si mal avec leurs parents, et une partie de la famille, qu’il finit par partir. Qu’il quitta carrément le pays pour partir vivre en France. Josuke s’efforça de respecter ce choix mais eut le plus grand mal, il ne comprenait pas non plus pourquoi ça devait se passer ainsi. Il accepta encore plus mal que leur frère ne donne ensuite plus aucun signe de vie et qu’il faudra attendre des années avant qu’il ne daigne le faire. Peu de temps après ce départ, leur père partit rejoindre leurs ancêtres… Ils ne surent jamais vraiment ce qui l’avait emporté, une crise cardiaque ou le chagrin, mais il les quitta…

Josuke prit les choses en main, en tant que nouveau chef de famille, et aida beaucoup leur mère à élever les plus jeunes de ses frères et sœurs, encore tous petits au moment du décès de leur père. Lui-même eut des enfants, comme il en avait souvent rêvé. D’abord, la naissance d’un petit garçon, Genji, puis, quelques années plus tard, des jumelles, Rina et Akane. Il était comblé de joie. Un travail qu’il aimait, une grande famille, une épouse attentive, trois beaux enfants, rien ne pouvait manquer. S’il n’avait eu ces problèmes avec leur frère et leur sœur, tout aurait été si calme et parfait, tel un beau tableau.

D’autres problèmes arrivèrent encore avec son fils aîné, lorsqu’il eut aux alentours de dix ou onze ans. Il commença à développer un caractère de plus en plus rebelle et révolté, et les disputes s’accumulèrent. Une période qui fut la hantise de Josuke car il avait l’impression de revoir son petit frère avec leur propre père. Et même si leurs relations finirent par se régler tant bien que mal, l’homme n’en était pas pour autant au bout de ses peines. Apprendre qu’un don, détruit durant sa prime jeunesse, avait refait surface, le secoua beaucoup. Plus qu’il ne voulait pas se l’avouer. Il était finalement mêlé à tout ça de bien plus près que prévue et il devra à présent vivre avec…

IV. DERRIÈRE L'ECRAN.