Haiko Einosuke, validé

I. LE PERSONNAGE.

• NOM : Einosuke
• PRÉNOM : Haiko
• DATE DE NAISSANCE : 14 mars 1914
• ÂGE : 18 ans
• CLASSE OU MÉTIER : Artiste
• DON(S) : Aucun
• STATUT MARITAL : Amoureux
• AVATAR : Wei Wu Xian (Mo Dao Zu Shi)

II. LES DESCRIPTIONS.

Le jeune homme n’est pas du genre à s’agacer facilement, encore moins à colporter rumeurs et ragots et juger les autres dans leur dos. Au quotidien, il est une personne plutôt facile à vivre. Mature, comme dit son entourage. Malgré son jeune âge encore, il est posé et réfléchi, aime prendre le temps de la réflexion avant de faire un choix et n’aime guère foncer tête baissée dans le tas. A ses yeux, peu importe toutes les immenses difficultés qu’on puisse rencontrer dans son existence, il ne sert à rien de se laisser aller ou de se rendre malade, car ça n‘aidera jamais à avancer malgré tout. Lorsqu’il doit mener une affaire, il réfléchit d’abord aux moyens possibles, et à sa portée, avant d’entreprendre quoi que ce soit, ainsi que les efforts à fournir, pour ne pas se retrouver bloqué.

Depuis tout petit, il est très sensible à diverses formes d’art. Les peintures le font rêver, le transportent dans d’autres mondes et aiguisent son imagination. Tout comme il aime contempler un beau paysage, dans un état presque méditatif. La musique, le chant et la danse sont pour lui une drogue dure, dont il ne pourrait se passer. Il veut consacrer sa vie aux arts de la scène, à la musique. Il veut éveiller les personnes autour de lui aux arts de la danse et de la musique, les entraîner comme lui est entraîné dans un monde de contes et de chants. C’est un doux rêveur, pourrait-on dire, il peut aussi bien se perdre des heures dans des considérations artistiques, enfermé en lui-même, que passer des heures à expliquer la beauté d’une peinture à une personne moins sensible à l’art.

Naïf, rêveur, parfois insouciant, il n’a jamais été un bon élève durant le collège et n’a même pas été au lycée. A la place, il a suivit des cours d’art, de chant et de danse beaucoup plus approfondis que ce qu’il avait déjà suivit enfant. C’est un idéaliste, qui estime que chacun devrait suivre la voie lui tenant le plus à cœur, même si la société est contre, même si c’est difficile, même si ça peut vous emmener dans de sévères difficultés.

Comme tous les membres de sa famille, et une très grosse majorité de la population du pays en général, Haiko a des cheveux d’un noir profond, noir corbeau. Depuis qu’il a débuté la scène, il les porte long, même très long, car c’est utile pour incarner divers personnages dans des pièces de théâtre ou des spectacles. Il a fini par s’habituer à ce style de coupe et s’amuse à tester différentes coiffures avec dans la vie de tous les jours. De dos, à cause de cela, on le prend souvent pour une femme. Il est, de toute manière, assez androgyne, de corps, ça lui serait difficile de le nier. Si certains le jugent beau pour ça, lui-même en a été longtemps assez complexé. Un visage sans âge, permettant peu de dire s’il est masculin ou féminin, cela lui a toujours causé beaucoup de soucis. Même aujourd’hui, il est toujours blessé lorsqu’on ne sait pas dire s’il est un homme ou une femme. Il aime porter des tenues traditionnelles, depuis l’enfance, autant parce que sa famille lui en faisait porter que parce qu’il en porte toujours pour ses activités artistiques.

III. L'HISTOIRE.

Haiko est le petit dernier d’une fratrie de quatre frères. Né au village de Shiromizu, en 1914, il fut le « bébé surprise », ses parents pensant ne plus avoir d’enfants et ne désirant pas vraiment non plus en avoir un quatrième, car les finances familiales ne leur permettaient pas d’élargir tant leur famille. Néanmoins, il arriva et ses parents ne voulurent pas l’abandonner malgré tout. Ils tenaient un commerce de fruits et légumes, à ce moment-là, et pour joindre les deux bouts, son père prit un second emploi, en allant aussi travailler, chaque soir, comme vendeur dans une autre boutique, ouverte en continu. Si la vie n’était pas toujours facile tous les jours, elle était paisible, leurs parents faisaient tout pour qu’ils ne manquent de rien. Après l’école, ils faisaient leurs devoirs dans l’arrière-boutique puis allaient aider leur mère.

L’école, le jeune garçon n’aimait pas ça. En cours, il ne suivait pas bien les leçons et ne se concentrait pas assez sur ses exercices, toujours l’esprit ailleurs. Ça lui valut beaucoup de punitions, autant à l’école primaire qu’au collège, de la part de ses professeurs. Puis de ses parents, à la maison, quand il leur rapportait des notes catastrophiques et de très mauvaises appréciations. Malgré ça, il n’arrivait pas à changer. Le seul cours qu’il aimait était celui de musique. Puis les leçons de danse et de chant qu’il suivit à l’école, encouragé dans ce sens par un de ses professeurs. Il adorait danser, même si, tout petit, ce n’était pas encore du grand art. Il adorait chanter, il adorait apprendre à jouer de la flûte ou du guzheng, il adorait regarder des spectacles. La musique le fascinait, c’était sa drogue dure, elle lui permettait de rêver et de s’évader.

Le collège fut catastrophique, il n’y eut pas d’autres mots. Haiko suivait très assidûment ses courts de danse, de chant et de musique, mais il délaissait presque tous les autres, plus traditionnels. Toujours très rêveur, en classe, il fut aussi taxé d’être très profondément naïf et ignorant, par des professeurs qui n’en pouvaient plus de son manque d’implication dans ses études. Pourtant, il n’était pas idiot. Attentif à son environnement et très grand lecteur, il cultivait sa curiosité pour son pays, pour l’Histoire, pour le monde, pour d’autres cultures, pour tout ce qui lui tombait sous la main. Mais il ne rentrait pas dans le moule classique attendu de lui au collège. On lui répétait qu’il ne saura jamais rien faire de sa vie et qu’il était destiné à échouer, avec cette attitude. Qu’il était un bon à rien. Même ses parents, très agacés par son comportement, se mirent à lui dire ça pour le secouer.

A l’âge de quatorze ans, il eut une opportunité à ne pas rater. Intégrer une troupe de théâtre en tant qu’apprenti. Il sauta sur l’occasion sans même en parler à sa famille et ne le déclara à cette dernière que lorsqu’il fut effectivement accepté. Ce fut un petit choc, car personne n’imaginait qu’il puisse vraiment vivre de ça. Les deux premières années furent très compliquées… Même s’il avait des bases solides, il restait encore un gouffre entre ça et ce qu’on attendait de lui au sein d’une troupe. Il travailla très dur et s’investit comme jamais, guidé par sa passion et son envie d’être un jour un artiste reconnu. Devant ce véritable investissement, cette fois, sa famille se laissa peu à peu convaincre qu’il avait, finalement, sans doute une voie à suivre. Il termina tant bien que mal le collège en parallèle, puis ne tenta même pas de s’inscrire par la suite au lycée.

Son apprentissage lui apporta plus de maturité, au fil des mois, et une meilleure compréhension du monde. Il lisait toujours beaucoup et s’intéressait à ce qui se passait ailleurs. Il jouait, chantait, dansait avec la troupe. Gagnait en confiance personnelle et en indépendance. A tout juste dix-huit ans, il était encore un tout jeune artiste, entouré par des personnes bien plus expérimentées sur lesquelles il continuait de prendre appui, conseils et formation. La scène était toute sa vie et il voulait y initier le plus de personnes possibles.

IV. DERRIÈRE L'ECRAN.